Le sacrifice
Datte: 29/07/2017,
Catégories:
fh,
hplusag,
jeunes,
asie,
frousses,
couple,
profélève,
grosseins,
forêt,
jardin,
bateau,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Masturbation
Oral
pénétratio,
init,
aventure,
Les femmes de nos guerriers seront communes toutes et tous : aucune d’elles n’habitera en particulier avec d’aucun d’eux ; de même les enfants seront communs, et les parents ne connaîtront pas leurs enfants ni ceux-ci leurs parents. Platon, Livre V La République. Les yeux pleins de larmes, Catherine regardait les corps brûler dans le brasier immense qui illuminait la plage en cette nuit de lune noire. Les rescapés du Blue Royal avaient rassemblé les morts du naufrage pour une crémation collective. C’est Kwun, la Coréenne, qui officiait. Comme elle avait été nonne bouddhiste, c’était la personne qui convenait le mieux. Jacques et tous les survivants durent attendre plusieurs jours avant d’organiser la crémation. La tempête cessa enfin et ils purent ramener les corps d’un peu partout. Julie MacDowel, ancien capitaine sur le bateau, pleurait Marc Middle. On le retrouva noyé à quelques brasses de la plage. Elga Zeigtdl n’avait pas retrouvé le corps de son mari handicapé. Le vieil homme handicapé n’avait sûrement pas pu s’en sortir. Les deux jumeaux, Kriss et Kellian, pleuraient également leur père, le commandant Kruger, qui avait condamné quelques jours auparavant tant de passagers en les envoyant sur l’océan sur des canots de sauvetage, sans aucun espoir de survie. Beaucoup de morts étaient à déplorer. Kwun ne voulut pas faire de prières bouddhiques, mais adressa un dernier salut, alluma le brasier, se mit en position de méditation et n’en bougea pas de toute la nuit. ...
... Certains, comme Jacques, Catherine et le couple de Japonais, Mikyo et Jigoro Fotsu, restèrent assis avec elle, en silence. ~~nOe~~ Mikyo, la petite Japonaise, avait réuni les enfants dans la grande salle de réception du Blue Royal avec Kwun. Puis elle rejoignit son mari dans leur cabine. La tempête faisait rage et ils savaient tous les deux que les chances d’en réchapper étaient minces. Elle entra dans la chambre. Jigoro pliait ses vêtements pour se mettre au lit. La situation extrême ne semblait guère bouleverser leur rituel nocturne. Il passa sous les draps en regardant sa femme ôter son chemisier à col rond. D’un zip vif et précis, sa jupe tomba au sol. Elle plia ses vêtements avec précaution avant de les poser sur un guéridon. Sa culotte blanche, aux dentelles françaises, soulignait ses formes discrètes et harmonieuses. Des hanches étroites, un ventre plat, une petite poitrine ronde, Mikyo était l’archétype de l’Asiatique. Elle demeura un instant au milieu de la cabine, le regard égaré, puis elle se tourna vers Jigoro et lui sourit tendrement. — Je t’aime, dit-elle doucement. Il lui répondit – ce qui était peu coutumier pour ce Japonais quinquagénaire – qu’il l’aimait également, qu’il avait été heureux de vivre ce mariage avec elle, qu’elle lui avait donné beaucoup de bonheur. Debout, à quelques mètres du lit, Mikyo s’avançait doucement, des larmes perlant de ses jolis yeux bridés. Dehors, les bourrasques claquaient. L’océan charriait d’énormes masses d’eau sur le navire en ...