1. Le prix à payer (5)


    Datte: 26/08/2018, Catégories: Hétéro

    Dans l’ascenseur il continua à parler, gentiment, pour essayer de la mettre en confiance, mais elle n’entendait pas ce qu’il disait. Elle n’osait plus le regarder. Elle essayait de se mettre un masque impassible, un masque d’indifférence, réprimant toute émotion. La chambre était vraiment grande, c’était le haut de gamme. Elle se disait que si son patron avait su ça il aurait pesté, disant qu’ils transigeaient pour quelques milliers d’euros, alors qu’ils ne regardaient pas à la dépense. Il y avait une petite table et deux fauteuils. Il la fit asseoir et lui proposa un café. « Espresso ? Ristretto ? Nous les Italiens, vous savez, nous avons besoin de ça, c’est notre carburant. Nous avons un tempérament de feu mais il faut l’alimenter. » Il revint avec les deux expressos, s’assit sur le second fauteuil. Les sièges étaient vraiment tout près l’un de l’autre. Il but une gorgée puis la regardant avec un regard tendre, une voix des plus chaudes mais très virile, il lui dit : « - Alors, Irène, comment vous allez ? — Oh » fit-elle avec une moue, « moyen… C’est difficile en ce moment… — Oh j’espère que ça n’est pas à cause de moi ? » Elle allait protester mais il continua : « Je veux dire, à cause de ce contrat, cette pression que votre directeur a l’air de subir, et malheureusement de vous faire subir également… — Ça n’est pas de votre faute. C’est le monde des affaires. Ça n’est pas son premier gros contrat. Mais il… il est… enfin, il n’était pas comme ça avant… » Il lui sourit ...
    ... tristement : « - Ma pauvre Irène. Comment peut-on mal se comporter avec une femme aussi charmante ? Moi, si j’avais une assistante telle que vous je la soignerais, je serais plein d’attention pour elle… — Oh je n’en doute pas, Mr Buzzato. Vous l’êtes tellement avec moi… déjà… et alors que je ne suis pas votre assistante. » En disant ça, elle avait un air attendri, et les larmes lui montaient aux yeux. Mais ça n’était pas de tristesse, elle était vraiment émue par la reconnaissance qu’elle éprouvait envers ce bel homme mûr. « - Irène » murmura-t-il en caressant son bras, son épaule, « Irène. Vous êtes une femme si charmante… et vous êtes si attirante… » Elle se laissa bercer par ces paroles envoûtantes, apaisantes, et laissa incliner lentement sa tête sur sa droite, jusqu’à ce qu’elle tombe sur l’épaule gauche de l’homme. Il entoura ses deux épaules de ses bras. Il enfouit son nez dans ses cheveux aux mèches blondes et inspira profondément. « - Vous êtes douce, vous sentez si bon…Vous êtes une si belle femme, Irène, on a envie de vous consoler, de vous cajoler. J’aimerais tellement que vous vous sentiez bien… » Elle leva la tête vers lui, d’une façon si gracieuse, ses yeux bleus foncés si doux, se fixant dans les siens, qu’il fondit littéralement, et ne résista pas à cette petite bouche tendue vers lui, bouche qu’elle ne lui refusa pas. Ses lèvres se collèrent sur ses belles lèvres roses, qui s’entrouvrirent, lui ouvrant la porte de sa bouche. Elle lui offrit sa langue. Elle ne ...
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