Le rose et le noir. Ludivine
Datte: 30/08/2018,
Catégories:
fh,
ffh,
fbi,
hotel,
amour,
volupté,
Oral
69,
ecriv_c,
... nous voyant : — Bravo Ludivine ! Alors on s’éclate ? Qu’est-ce que tu fous là ? Hein ? Je t’ai suivie ! Son ami ! Un brin menaçant, qui maintenant la secoue par un bras. Ludivine est rouge de confusion, tétanisée. Je m’interpose, mais il m’ignore, et continue à vitupérer, à l’insulter. J’entraîne rapidement Ludivine à l’extérieur, accrochée à mon bras comme à une bouée. À quelques mètres de là, le copain, furieux, jette les sacs sur le trottoir et lance : — Ce n’est même pas la peine que tu rentres ! Fous le camp, salope ! Tiens, tes affaires ! Elle fond en larmes, les nerfs à bout. Nous rejoignons ma voiture et je pars le plus vite possible avec les sacs dans mon coffre En hoquetant elle murmure : « Ça devait arriver, il s’est douté de quelque chose hier soir. Je te dis, malade de jalousie, c’est un con ! » Reste que me voilà bien… ici et maintenant, avec elle à la rue ! Dans l’immédiat, la ramener chez moi, et l’aider à s’organiser. Je vois d’ici Laure… Je préfère la prévenir, et l’appelle sur son portable, pendant que Ludivine récupère dans son coin, encore secouée par des sanglots. Sûrement occupée dans un de ses cours, je tombe directement sur sa messagerie ; j’y laisse un laconique : « Désolé, rappelle-moi, un problème avec Ludivine, son copain, elle est dehors, trouver une solution. Bisous-bisous… » Nous allons dans un café, attendre, faire le point. Mon téléphone se manifeste… c’est justement Laure, qui rigole, à mon grand soulagement ! — Pris la main dans le sac, si ...
... je puis dire ! se marre-t-elle. Mon pauvre, si c’est pas moi qui devine, c’est le copain ! Tu parles de faire ça discrètement !— D’accord, d’accord… dis-je agacé. Bon… qu’est-ce qu’on peut faire ?— Ben, tu la ramènes à la maison, en attendant ! On a les clés de l’appart de Clara, je vais voir avec elle… et pour ce soir tu coucheras dans le canapé ! Ça t’apprendra ! Je grommelle, cherchant mes mots, qu’elle me coupe aussitôt en ajoutant. — Oui… le canapé ! Non pas que je la veuille dans le lit avec moi… bien qu’il va falloir la consoler… mais vraiment ton canapé est tellement mauvais ! Bon, pour ce soir, achète un truc sympa qu’on se fasse un dîner changeant de l’ordinaire. Allez, ciao ! C’est Laure, généreuse… N’empêche qu’elle me fera payer ça très cher. Je me tourne vers Ludivine, la prend par les épaules et lui murmure : — Bon… tu viens habiter chez nous quelques jours. C’est arrangé… et je prends le canapé. Elle sursaute, me prend la main. — Ah ! Mais tu te rends compte ! Je ne veux pas vous gêner !— Ne t’inquiète pas ! dis-je en la serrant très fort. Tout ira bien, Laure est une vraie mère poule… et c’est l’occasion de la rencontrer ! Dont acte. Nous rentrons chez moi… bras dessus, bras dessous, après être passés chez le traiteur. Laure est déjà là… Elle nous accueille tout sourire et, comme à son habitude, s’est changée et porte son éternel kimono. D’autorité elle m’arrache Ludivine et l’entraîne sur le canapé. — Je m’occupe d’elle ! me lance-t-elle. On va parler entre ...