1. Le rose et le noir. Ludivine


    Datte: 30/08/2018, Catégories: fh, ffh, fbi, hotel, amour, volupté, Oral 69, ecriv_c,

    ... fondre. Diable ! Quelle fille ! Mais que se passe-t-il ? Elle me charme, par jeu ou pour autre chose ? Je soupire, lui rends son regard. Une seconde où le courant passe. La bouche sèche j’articule dans un souffle : — Comme ça, avec vous… je vais renouveler toute ma garde robe !— Autant que vous voudrez ! me répond-elle, lèvres humides. Le plaisir est pour moi ! Fantasme de ma part, ou un message ? Les hommes sont ainsi, prompts à interpréter côté « sexe » le moindre signe… On dit que leur cerveau se situe par là : une vérité ! Pour le réglage de la hauteur des jambes, pour l’ourlet, elle s’accroupit, aiguilles à la main. Ainsi j’ai une vue plongeante dans son décolleté, apercevant deux beaux petits seins, bien rangés dans un balconnet affriolant. Un bonheur ! Si les femmes savaient – en fait elles le savent, ces coquines – ce que ça provoque chez nous, cet entraperçu de quelques secondes, de ces trésors bien rangés que l’on devine chauds, doux, palpitants ! Même qu’un bout de dentelle, une bretelle ! — Et comme ça ? Ça ira ? me demande-t-elle en levant des yeux brillants.— Oui… parfait ! soufflé-je, troublé, pensant davantage à la vue qu’elle m’offre qu’à ce stupide pantalon… et j’ai même repéré un grain de beauté, oh ! Comme elle se relève, moi sur un nuage, je m’entends murmurer : — Parfait ! Et vous êtes… très belle ! Qu’est-ce qui me prend ? C’est sorti comme ça, presque malgré moi. Une pulsion. Confus de cette remarque qui m’a échappé, je suis étonné de l’entendre ...
    ... répondre, sans me regarder : — Merci ! Vous n’êtes pas mal non plus… Voilà… Presque malgré nous, une déclaration réciproque, la « clé » qui change tout, qui ouvre des perspectives, une suite… Wouah ! Des souvenirs de « drague » me reviennent… Des souvenirs de jeunesse, ce cœur qui bondit quand ça « accroche » ! Je la quitte, émoustillé, en convenant d’un autre essayage dans quelques jours. — Vous me demandez personnellement, demandez Ludivine… ou Ludi plus simplement… me souffle-t-elle. Nous échangeons alors un regard où nous lisons notre désir d’aller peut-être plus loin, c’est du moins ce que je ressens, dans mon orgueil de mâle… o-o Je parle à Laure de ma « découverte ». Elle n’en revient pas. — Quel dragueur ! me jette-t-elle. Je ne peux pas te laisser deux minutes ! Et « Ludivine », quel drôle de prénom !— Peut-être… Je trouve ça charmant, ça lui va bien, tu verras. Une mignonne petite blonde, très sympa, charmeuse…— Eh ! Je te vois venir, toi ! Elle est… mieux que moi ? s’inquiète-t-elle— Mais non… C’est un peu toi, en modèle réduit, mais je pense que c’est une vraie blonde, elle !— Ah ! s’insurge-t-elle, t’as pas été voir, alors…— Pas encore ! répliqué-je provocateur. Tu veux que je vérifie, avant ? Elle se contente de rire en me menaçant d’un doigt, l’air de dire « Essaie, pour voir ! » Pas d’inquiétude apparente de sa part, elle me laisse le champ libre ! o-o Au nouvel essayage, Ludivine m’accueille encore avec ce regard mouillé, d’une douceur tranquille. Puis elle réitère ...
«1234...19»