1. Le rose et le noir. Ludivine


    Datte: 30/08/2018, Catégories: fh, ffh, fbi, hotel, amour, volupté, Oral 69, ecriv_c,

    ... bancaire, près d’ici. La discrétion est maximale. Tout est allé vite, et se retrouver dans un hôtel… Jeu hypocrite, ce jeu mettant en scène un gentleman avec une fille qui ne veut que soit dit… o-o Je l’attends depuis un long moment, craignant finalement qu’elle ne vienne pas. Mon cœur cogne, le doute me prend : après tout qu’est-ce que je fous là ? Enfin elle arrive en courant, essoufflée, sa poitrine se soulevant à faire céder le décolleté. « J’ai pris deux sandwiches… il faut que je tienne jusqu’à ce soir…. On y va ? » me dit-elle en me prenant la main, gommant d’un geste mes incertitudes. Ces établissements sont lugubres avec ces chambres minuscules, ces literies impersonnelles, quelconques, ces odeurs indéfinissables. La porte de la chambre refermée, on s’assoit bêtement tous les deux au bord du lit, Ludivine reprenant son souffle. On se regarde… presque étonnés de nous trouver là, les mains sur les genoux. L’ambiance n’y est pas… les lieux n’étant guère romantiques ! — On parle ? dis-je pas très à l’aise, en forçant un sourire.— Je t’écoute… qu’est-ce que tu me racontais hier soir ? répond-elle hilare.— Ben… entre autre, l’amour avec une fille ? Non ?— Ah oui ! Mais autre chose, avec tes mains, tu disais ? Elle m’observe, amusée de me voir « bloqué », puis rit et murmure : — T’es un idiot ! souffle-t-elle en se levant. Laisse venir… Elle va tirer les rideaux et défait sa robe qui tombe d’un coup. À présent en slip et soutien-gorge et… avec des bas auto-fixants, elle ...
    ... s’allonge sur le lit, le souffle encore court. Rieuse elle m’invite à la rejoindre en me lançant : — Tu vois, je t’ai écouté, pas de collant ! Tu aimes ? J’ai pris ça à la boutique. Je l’admire quelques instants, surpris de la voir déjà demi-nue. Mince mais bien faite, je suis frappé d’une similitude avec Laure, un presque clone. Vraiment avec une ou deux tailles en dessous, comme pour les vêtements ! Mais la peau plus blanche, une peau de blonde. Voyant que je la détaille, elle fait mine de se cacher, se roulant en boule. — Allez, viens ! murmure-t-elle. Viens ! Je me déshabille à mon tour, gardant aussi mon slip et je la rejoins, couché à côté d’elle. À présent sur le dos, comme deux sardines dans une boîte, nous regardons le plafond, immobiles… Un relatif silence, à peine troublé par les bruits de la rue, des portes qui claquent ailleurs dans l’hôtel, nos respirations. Une ambiance comme dans le film « L’amant chinois » tiré du roman de Marguerite Duras, où les amants se retiennent, elle dans la fébrilité de ses 16 ans, vierge, lui avec la conscience qu’il va faire d’elle une femme. — Jean-Pierre, j’ai envie de toi… souffle-t-elle. Je soupire, hésitant. Tout est allé très vite, trop vite peut-être. C’est parce que justement Ludivine me plaît que je crains pour Laure et moi. Sauter ou non le pas, commettre peut-être l’irréparable. Doucement elle se tourne vers moi, me prend ma main et la pose sur son ventre nu, mes doigts frôlant l’élastique de sa culotte. Douceur… la peau est ...
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