De Constantine à Marseille - Jean - 3
Datte: 30/08/2018,
Catégories:
hh,
jeunes,
Collègues / Travail
hépilé,
hotel,
hsoumis,
hdomine,
Voyeur / Exhib / Nudisme
BDSM / Fétichisme
intermast,
Oral
hdanus,
hgode,
hsodo,
jouet,
aliments,
baillon,
init,
Gay
... le travail. Viens me voir vers 7h ce soir, ok ?— Où ça ?— Dans ma chambre. Tu sais où elle est ? De nouveau, les yeux qui sourient. — Je préfère 8h !— Ça m’aurait étonné ! Tu lâches rien, hein ?!— J’ai une course à faire, ajoute-t-il. Tu parles ! Aussi fier qu’un bédouin ! Lorsqu’il sort du bureau, je soupire longuement. Tout ça m’a épuisé. Je passe chez mon assistante et lui dis que j’ai mon compte, que je ne reviens pas avant le lendemain. Ma chambre, qui est plutôt un appartement, se situe tout en haut de l’hôtel. On y accède soit de l’hôtel via l’ascenseur, soit de l’extérieur par des escaliers. Je sais que mon prédécesseur qui était assez… fort, m’a avoué ne jamais, au grand jamais, les avoir empruntés. C’est un peu un penthouse ! La classe. Sieste et douche plus tard, pastis aussi, Marseille oblige, je me retrouve de nouveau en tête-à-tête avec mes contradictions. Je me rase soigneusement et me prépare comme je sais le faire avant l’arrivée d’Abdel. Lorsque deux coups se font entendre derrière la porte, j’ai juste eu le temps d’enfiler un baggy et un tee-shirt avec le Che ! Et aussi de mettre un peu de gel dans les cheveux ! Hé, vous me prenez pour qui ? Son visage est moite, sa respiration rapide. Je devine qu’il a pris l’escalier extérieur. No comment. Lui aussi a fait quelques efforts de toilettes. Un jean moulant, des baskets plus blanches que blanches, pas de chaussettes bien sûr, une chemisette rouge satin très flashy dont les trois premiers boutons sont défaits, ...
... laissant apparaître le haut de sa poitrine. — Vas-y, rentre ! T’es déjà venu ici ? Il prend le temps de jeter un regard circulaire : — Non, jamais !— Rentre, reste pas scotché, je vais pas te bouffer… tout de suite ! Humour stupide. Sourires convenus. Il s’avance. Je le vois immédiatement attiré par les deux eaux-fortes de Derain qui sont accrochées sur un mur du salon. — C’est cool, ici ! J’aime bien ça ! C’est de qui ? demande-t-il en montrant les Derain. Je le lui dis. On va vers eux. Je suis aussi mal à l’aise que lui. Je me lance : — J’ai entendu dire que tu peignais ? Intrusion. Colère. Réaction. — Qui t’a dit ça ?— Tes amis de la réception ! C’est un secret ? Pas de réponse. Abdel se retourne vers moi : — Je suis venu pour m’excuser pour ce qui s’est passé à la réception tout à l’heure… Heu… je crois que je l’avais un peu trop charrié, l’Abdou. C’est de ma faute, pas la sienne. Et moi de respirer meilleur !! — Eh bien voilà une affaire de réglée ! lui dis-je avec une tape sur l’épaule. Assieds-toi, on va fêter l’armistice ! Tu veux quoi ? Une bière ? Un verre de vin ?— Non, je bois pas d’alcool. Un coca, si tu as. L’atmosphère est immédiatement plus détendue. On parle peinture. Il me parle des cours qu’il prend avec une vieille prof anglaise de Constantine, de ses progrès, de ses rages, qu’il apprend l’anglais en même temps. Je bois mon Viognier et l’écoute se raconter. Il accepte finalement un verre de blanc. — J’ai envie de goûter.— La première fois ?— J’ai déjà bu ...