1. Mister Hyde - 8


    Datte: 30/08/2018, Catégories: BDSM / Fétichisme

    - Frédéric ! Les larmes de Franck réveillèrent Frédérique en sursaut imposant une évidence à la jeune femme : Frédéric était parti. Jamais, dans le cas contraire il n’aurait laissé son fils pleurer aussi longtemps. Elle descendit et s’occupa de son enfant. Quand elle en eut fini avec le repas, la toilette, l’habillage… elle consacra une dizaine de minutes à son thé et à l’ingestion rapide d’une tartine. En remontant, les bras chargés du petit gazouilleur, elle découvrit un message accroché à la rampe de l’escalier. Elle déposa Franck dans son par cet revint prendre connaissance de la lettre. Elle était conçue en deux parties distinctes et d’inégales longueurs. La première, signée « Frédéric » lui annonçait qu’il était parti par le train omnibus de trois heures du matin et qu’il lui laissait la voiture, bien plus utile à une mère de famille et qu’elle pourrait, ainsi, emmener Franck où elle souhaitait tout en préservant sa santé. Elle reconnut là, la gentillesse de son homme bien qu’il tentât de la masquer sous des tonnes de raisons pratiques. La seconde partie était plus laconique. Elle enjoignait à Frédérique de le prévenir à chaque sieste de l’enfant et d’attendre, nue, son appel sur skype. La phrase étant authentifiée par l’ajout de deux lettres majuscules « T. M. » : « Ton Maître ». Elle en ressentit des frissons et une vague d’excitation. *** Frédéric débarqua à Saint-Lazare vers six heures trente du matin. Il avait somnolé dans le train mais avait besoin d’une bonne ...
    ... douche et de changer de fringues. Il logeait rue Molière, dans l’appartement du père, récemment décédé, de l’un de ses amis. Il ne s’y sentait pas chez lui et c’était très bien ainsi. Dans la journée, il proposerait à Pierre de lui louer l’appart, meublé comme il l’était. Tout le monde, sans doute, y trouverait son compte. Pierre, qui n’envisageait pas de vider le lieu de son contenu et encore moins de le vendre et Frédéric, qui pourrait ainsi à squatter tout en s’obligeant de tout laisser à l’identique. Il était bien conscient de l’étrangeté de la situation : pérenniser une disposition instable tout en lui conservant l’apparence de l’éphémère, un psy en ferait ses choux gras. Mais il n’en avait cure. Il rentra, se doucha et opta pour quelques heures de sommeil. Il prit la précaution de mettre son réveil à onze heures, trop de sommeil risquant de le tenir éveillé bien trop tard la nuit suivante. Il ouvrit les yeux sans le secours de l’appareil. Le message qu’il espérait brillait par son absence. *** Frédérique se déshabilla pour la deuxième fois de la journée. Il était quinze heures passées ce mercredi, Franck dormait, elle venait d’envoyer un texto à son maître. Elle n’avait aucune nouvelle de lui depuis le dimanche et elle désespérait d’en avoir aujourd’hui. Mais elle était nue, fidèle à la demande qu’il lui avait faite. Depuis le lundi, elle s’était dénudée trois fois par jour, prenant à chaque fois un screen shot à l’aide de la caméra de son ordi. Ainsi pourrait-elle prouver ...
«1234...11»