1. Mister Hyde - 8


    Datte: 30/08/2018, Catégories: BDSM / Fétichisme

    ... et jura comme un charretier en découvrant son contenu. Des photos. La première représentait l’objet : une chaînette terminée par une sorte de pince à chaque extrémité. Elle ignorait à quoi elle pouvait bien servir, elle passa à la deuxième page. Quatre photos, des gros plans d’une poitrine (pas la sienne) et une main d’homme (sans doute celle de Frédéric) qui ornait les tétons de la femme à l’aide des pinces. La dernière page représentait le torse féminin paré du bijou. Le salaud ! Elle répéta le mot plusieurs fois tout en piétinant les images qu’elle avait jetées sur le sol. Ainsi, il passait ses semaines à baiser cette salope pendant qu’elle se morfondait à s’occuper de leur enfant et à l’attendre… Elle retint un sanglot, c’eut été lui faire trop d’honneur. En tout cas, il pouvait se brosser pour qu’elle lui envoie le moindre texto et s’il osait se pointer, il serait bien reçu ! *** Le silence de Frédérique confirma à Frédéric ce qu’il savait déjà. Durant sa solitude hebdomadaire, la jeune femme se faisait des films et devenait jalouse. Les photos qu’il avait envoyées dans le colis avaient pour but de déclencher la crise afin qu’il pût, enfin, désamorcer la bombe qu’elle promettait de devenir. A vingt-deux heures, au soir du jeudi, il eut deux certitudes : une longue marche à pieds et un rude combat l’attendaient. *** Absente à la gare. Absente de chez elle. Pas même un mot d’explication. Frédéric sourit. Il allait passer le week-end seul. D’un sens, c’était tant mieux, il ...
    ... avait plusieurs choses à faire et n’aurait pas Frédérique et sa curiosité dans les pattes. Finalement, le week-end s’annonçait plutôt bien. *** Frédérique et Franck arrivèrent à la nuit tombée le dimanche soir. Aucun signe de vie dans le loft. Lassé d’attendre, Frédéric avait dû s’en aller la veille, ou en début de matinée. Elle eut un sourire vainqueur. Qui se transforma en rictus quand il ouvrit la porte. - Fouts le camp ! En réponse, Frédéric cracha par terre, à quelques millimètres du pied droit de la femme. Puis il fit demi-tour et grimpa l’escalier. - Grosse colère… dit-il avec ce petit ton moqueur qu’elle détestait et qu’elle détesta plus encore, dès qu’il vit apparaître la chevelure blonde en haut des marches. - Dégage ou j’appelle les flics… Il se leva et vint vers elle. - OK ! Tu veux que je parte, je pars. Je ne voudrais surtout pas que tu mentes aux flics. Parce que, corrige-moi si je me trompe, tu m’as bien demandé de venir faire quelques travaux chez toi et tu as bien emprunté ma voiture pour aller je ne sais où… tout le week-end… Il la saisit par le poignet et la tourna face à lui, leurs fronts à quelques centimètres l’un de l’autre. - Ecoute-moi bien ! Tant que le contrat que nous avons passé ne sera pas formellement rompu, je ne tolérerai aucun manquement de ta part. Or, tu n’as pas rompu ce contrat. C’était pourtant facile, un simple mot aurait suffi : « stop ! ». L’aurais-tu dit, écrit, chanté, dès que je l’aurais lu ou entendu, tout se serait arrêté. Tu as ...
«1234...11»