1. La nouvelle vie d'Isabelle (1)


    Datte: 30/08/2018, Catégories: Hétéro

    ... si jeune, si dynamique, comment pourrait-elle ne pas plaire ? Et pourtant il s’agit de SA fille, elle ne veut pas que qui que ce soit la lui « vole », quelque beau garçon que ce fût... Paul fait soudain son apparition dans la pièce. Un Paul bâillant, encore ensommeillé. Machinalement, il bise sa fille sur une joue, et son épouse sur la bouche, avant que de se servir un café et de la brioche. Aucune parole n’est échangée lors de ce petit-déjeuner, qui se voudrait « familial », mais ne l’est pas. Puis, chacun de vaquer à ses occupations en ce début de week-end. Tandis que Paul s’en va tondre le gazon, Isabelle, dans sa pudique robe de chambre s’apprête à entrer dans la salle de bain. Lui parvient tout à coup la voix de sa fille, à travers la porte. Elle parle à quelqu’un, mais qui donc ? Quelque peu honteuse, Isabelle colle son oreille contre la porte, et comprend très vite la situation. Morgane procède à sa toilette, tout en téléphonant avec son portable. — Pfff, ces jeunes, toujours pendus à leur téléphone !... soupire Isabelle. Malgré elle, elle ne peut s’empêcher d’écouter la conversation, tout du moins la demi-conversation, vu qu’elle ne perçoit pas la voix de l’interlocuteur. Et ce qu’elle entend alors va la clouer de stupeur. — Et surtout, n’oublie pas tes capotes cet après-midi, j’ai épuisé mon stock ! Cette unique phrase chamboule alors la jeune maman. Morgane parle donc à Romain, et lui demande d’amener ses préservatifs !!! Donc, tous deux vont... Ce n’est pas ...
    ... possible, Morgane aurait donc déjà des relations sexuelles avec ce garçon ? La seconde partie de la phrase choque encore plus Isabelle, ce « j’ai épuisé mon stock ». Cela signifie que Morgane disposait d’un « stock » de préservatifs, qu’elle a donc tous utilisés... Isabelle doit se résoudre à l’évidence : si Morgane est toujours bien sa fille, elle n’est plus « sa PETITE fille », qu’elle traitait toujours comme une enfant. Mais soudain, lui parviennent d’autres bribes de phrases, hachées, étranges, et pour tout dire... sulfureuses. — Oui... vas-y de ton côté... hummm, c’est bon... je pense à toi... ooooohh... aaaaah... j’imagine déjà ta grosse teub en moi... tu t’astiques bien ?... moi je... putain comme c’est bon !... vivement cet après-midi !... aaaaah, ça me coule le long des cuisses ! Viens vite baiser ta petite salope !... Isabelle pose sa main sur la poignée de la porte, bien décidée à ouvrir et à tancer sa fille. Morgane, qu’elle pensait avoir si bien élevée. Morgane proférant des insanités, Morgane se touchant intimement, en attendant « mieux » cet après-midi avec Romain, elle ne peut en croire ses oreilles ! Ignorante du parler des jeunes, Isabelle se demande bien ce que peut-être une « teub ». Ah, peut-être s’agit-il de verlan ? Dans ce cas, cela voudrait dire... ah non, quelle grossièreté ! A cet instant, la faisant sursauter, la porte s’ouvre et Morgane sort de la salle de bain, échevelée, le visage écarlate, son court peignoir blanc mal fermé, laissant voir la moitié de ...
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