Une journée imprévue au boulot
Datte: 30/08/2018,
Catégories:
fh,
Collègues / Travail
médical,
amour,
pénétratio,
confession,
québec,
coupfoudr,
... prescription et la range dans ma poche. J’aurais voulu que le fait de ranger cette prescription dans ma poche fasse disparaitre toute trace de ce que je venais de lire et que le fait qu’il soit parti efface les yeux pétillants que j’avais vus plus tôt dans la journée. J’aurais voulu disparaitre et pouvoir lui parler tout de suite. Oh là ! La journée sera longue. J’essaie de relever mes dossiers aussi efficacement qu’à l’habitude, mais c’est difficile. À un certain moment, je reçois un résultat dont il avait demandé d’être avisé des résultats. Et merde… faut que je lui parle, et j’ai une infirmière à mes côtés. Je le faissignaler sur son téléavertisseur. Mon cœur va exploser le temps qu’il rappelle. Ça y est, ça sonne… faut répondre. — 5e nord, Myriam.— Oui, c’est Christian. Ça y est, je ne suis plus capable de parler, je sens que je vais tomber. — Myriam ? C’est Christian. Tu viendrais marcher avec moi ce midi ?— Oui, Docteur Jalbert, excusez-moi, je vous appelle concernant le résultat sanguin de monsieur Thériault.— Myriam ? Dis-moi non au pire, je vais comprendre, mais je voudrais vraiment passer quelques moments avec toi !— Oui, c’est bon, je prends ça en note, Docteur Jalbert, Merci ! Ouf ! c’est difficile de lui parler, j’ai une infirmière à côté de moi ! La pire discussion que j’aie jamais eue. L’infirmière voit mes mains fébriles, et me dit : — Tu as joint le docteur Jalbert et il a dit quoi, pour les résultats ?— Il va passer les regarder…— Voyons, Myriam, tu ...
... trembles ?— Oui… hein ? Je vais aller à ma pause, manger pour reprendre des forces. À ma pause, je me rends à la salle à café de notre unité où il y a un téléphone. Par chance, je suis seule. Je compose le numéro de téléphone qu’il m’a donné : — Oui, c’est Christian.— Oui, c’est moi.— Ah ! Comme je suis content d’entendre ta voix !— Moi aussi. Excuse-moi pour tantôt, j’avais une infirmière à côté de moi. Je ne pouvais pas te parler.— Myriam… tu m’as regardé ce matin comme si c’était la première fois que tu me voyais.— Quand je t’ai vu rire ce matin, tes yeux pétillaient, tu étais tellement beau : je n’étais plus capable de détourner mon regard de tes yeux.— Myriam… tu es où ?— Dans la salle à café du 5e nord.— J’arrive. Il a raccroché. Mon cœur fait cent tours. Ce matin, il n’était pas dans mes pensées. Toc, toc, toc ! Il entre et me regarde, les yeux aussi pétillants que ce matin, mais cette fois-ci les yeux et l’homme sont là pour moi. Il s’approche de moi et me prend dans ses bras. Il sent bon. Il est à la fois fragile et son étreinte m’enveloppe d’une présence incroyable. Après un certain temps, je brise l’étreinte pour le regarder dans les yeux. Ils sont pétillants, brillants et ses cheveux noirs et longs lui donnent un air un peu rebelle qui me fait craquer. Il me donne un baiser sur le front, doux et tendre. Il glisse sa main dans une de mes poches à l’arrière de mon pantalon, comme pour y glisser quelque chose. — Christian, je dois retourner… (Je dois avoir les yeux qui lui ...