Une journée imprévue au boulot
Datte: 30/08/2018,
Catégories:
fh,
Collègues / Travail
médical,
amour,
pénétratio,
confession,
québec,
coupfoudr,
... disent que je ne veux pas.) Il me prend par la main et me dit : — L’avant-midi sera long, j’ai hâte, à tantôt. J’ai l’impression qu’il réalise un rêve. En retournant à mon bureau, je cherche ce qu’il a bien pu mettre dans ma poche. Un billet encore. Je le lis : son adresse est sur le billet, il m’invite à aller diner chez lui. C’est à deux pas de l’hôpital. L’avant-midi me paraît interminable, quand les aiguilles de l’horloge arrivent enfin à midi, je quitte précipitamment. J’arrive chez lui, j’ai l’impression d’arriver dans son intimité, je le connais si peu, mais le souvenir de ses yeux pétillants me rassure à la simple idée d’y penser. Une grande maison, qui lui ressemble étrangement : l’extérieur aux couleurs sobres. Je sonne, il ouvre sa porte rapidement et me fait signe d’entrer. — Bienvenue chez moi, je suis tellement heureux que tu sois venue. Je vis dans un rêve en ce moment. Viens, je vais te faire visiter.— Merci, Christian, je ne sais pas trop quoi te dire, ce matin, on m’aurait prédit ce qui m’arrive, je n’aurais jamais cru ça. Il me fait visiter sa maison : cuisine de rêve, salon avec cinéma-maison, chambre des maîtres grande comme ma maison, avec un litking size. Une cave à vin, une table de billard et jeux de toutes sortes à la cave. Piscine creusée à l’arrière. Le rêve américain, quoi ! Mais… Qu’est-ce que je suis venue faire ici ? — Christian… j’ai unchum… et une petite fille…— (Ses yeux assombris) Tu n’as pas de place pour moi, hein ?— (Soupir…) Ce n’est ...
... pas ce que j’ai voulu dire. Mais pas cette place-là… en regardant sa maison. Je me lève, le prends dans mes bras. On s’embrasse, un baiser doux, passionné, tendre, enflammé. Je passe ma main dans ses cheveux si doux, on dirait un rêve. Il est doux, il embrasse divinement bien. Je ne sais plus où tout ça va me mener… Je viens de perdre tous mes moyens. Quand on revient à la réalité, je le regarde et lui demande : — Quand m’as-tu vraiment vue ?— Il y a environ six mois. Tu m’avais appelé pour me donner un résultat, pour finalement te rendre compte que tu avais faitsignaler le mauvais médecin. Tu avais terminé la conversation un peu maladroitement en t’excusant et me disant que tu voulais simplement entendre ma voix. J’ai craqué cette seconde-là. Mais je n’osais pas d’approche, car on aurait dit que tu avais de la misère à me regarder… Quand je riais ce matin, j’ai aperçu ton regard me regarder comme tu ne m’avais jamais regardé. J’ai tenté une approche. Il me prend par la main, on s’assoit sur lacauseuse, je suis blottie sur lui. — Oui, je me souviens de cette fois-là. Je suis tellement gaffeuse, parfois. Tu avais fini la conversation en me disant qu’il n’y avait pas de problème et que je pouvais recommencer n’importe quand. Mais je me sentais tellement mal que je n’aurais pas recommencé pour rien au monde.— C’est ce que j’aime de toi, Myriam. Tu es humaine. Je travaille tellement avec du monde sans faute que tu m’apportes une fraicheur qui me fait du bien.— Christian ? Il me ...