1. Chroniques immortelles (12)


    Datte: 02/09/2018, Catégories: Divers,

    ... gêné. Possible qu’il ait gaffé. Gaïa avait éludé la question. Aïe… Aurais-je sans le savoir mis le doigt sur un lourd secret ? J’ai la tète en feu. Je reprend ma promenade au hasard en gambergeant, suivi par Hypérion mal à l’aise. Soudain je tombe sur une scène inattendue. Io est assise sur un banc de pierre semblant attendre quelque chose. Elle ne nous a pas vu… C’est alors que des pas lourds se font entendre dans un autre sentier et qu’apparaît la pesante et puissante silhouette du minotaure que j’ai croisé la veille. — Qui est ce minotaure ? Dis-je en chuchotant. — C’est le gardien du sanctuaire, répond Hypérion sur le même ton. Enfin, de la maison si vous préférez. Il s’appelle Minos. La suite est carrément surréaliste. Jamais je ne me serai attendu à ce qui suit. Le monstre s’immobilise devant la nymphe. C’est hallucinant. Io semble toute petite, souriante, toute menue devant ce monstre de trois mètres de haut alors qu’elle même ne fait qu’un mètre soixante. C’est à peine si elle lui arrive au nombril ! C’est alors que le géant s’agenouille, s’assoit sur ses talons. Et Io se jette dans ses bras ! J’y crois pas… Hypnotisée, je vois ces deux êtres si dissemblables se regarder avec des yeux brillants. Je vois des larmes commencer à couler de leurs yeux. Je vois Minos serrer tendrement Io contre lui, la nymphe se blottir contre l’énorme torse… Punaise, ils sont amoureux ! Comment çà peut être possible ??? Mais déjà les deux amants passent aux actes. Je vois le fin visage de ...
    ... la nymphe se frotter au museau de Minos. Je la vois ouvrir sa bouche et accueillir une langue démesurée. Je vois le minotaure la lécher délicatement à petits coups de lange sur son visage, ses seins, son ventre. Io chavire comme une collégienne. Elles s’allonge sur le banc laissant la langue de Minos envahir ses points sensibles. Je la vois soupirer, gémir. Elle s’abandonne complètement aux caresses hors normes de son compagnon. Et puis soudain, je la vois se mettre debout sur le banc, tourner le dos à son compagnon, le regarder d’un air suppliant. Non ? Elle ne va tout de même pas ??? C’est impossible, elle va se faire déchirer ! Mais… non. Minos la soulève à deux mains. Elle ne doit pas peser plus de cinquante kilos, une plume pour le colosse ! Puis il glisse son membre vertigineux entre les cuisses de la nymphe. Elle l’enserre, referme ses mains sur ce qui dépasse, le presse contre son ventre et baissant la tète entreprend de lécher le gland du monstre pendant que ce dernier commence de lents mouvements de va et vient, la balançant à bout de bras. — Putain ! Dis-je à voix basse. Hypérion, j’en peux plus, vient me baiser, là tout de suite ! Je m’appuie contre un arbre, je me cambre. Le satyre, toujours prêt, s’est mis derrière moi et lentement introduit sa queue dans ma chatte. Je dois me retenir pour ne pas crier. Hypérion est monté comme un âne et moi, le spectacle m’a furieusement excité ! Nous ne sommes plus que deux couples animés par une frénésie amoureuse. J’entends ...
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