Nadège
Datte: 05/09/2018,
Catégories:
fh,
amour,
massage,
Oral
intermast,
pénétratio,
médical,
— Han !— Oui, plus loin, continue ! Marmonnant dans ma barbe : — Mais, je…— Oui, vas-y, encore, c’est bon Le souffle court, je poursuis l’effort, bien décidé à ne pas me laisser dominer. Ma respiration s’accélère, mon cœur et mes muscles s’agitent. L’odeur de l’huile de massage emplit la pièce et envahit mes narines. Mon cerveau est en surchauffe, et je crois que le reste aussi. — Ça chauffe !— C’est normal, vas-y !— Je ne suis pas dans une bonne position.— Si, pour moi c’est idéal… Je suis tendu au maximum, je fais de mon mieux pour lui faire plaisir, mais je suis à bout et ne suis pas sûr de tenir encore longtemps. Nous sommes en corps à corps depuis vingt-cinq minutes et je m’épuise. — C’est très bien Frédéric, me lance-t-elle avec un grand sourire. Encore quelques minutes !— Qu’est-ce que je ne ferais pas pour te faire plaisir.— Eh bien, va plus loin ! J’entends le bip de sa montre qui sonne, ce qui signifie à la fois la fin de mon supplice et le début d’un autre, ne pas la revoir avant la semaine prochaine et devoir faire de mon mieux pour me soulager seul. — Voilà, c’est la fin de la séance, tu peux te relever. Va doucement.— Difficile aujourd’hui, je me croyais plus performant après tout ce temps.— C’est pour ton bien ! me lance-t-elle avec un regard mutin.— Je sais, mais parfois ça me lance ensuite, et là, plus personne pour me soulager… À ces paroles, je vois poindre un rougissement sur ses joues pâles. Elle se tourne et plonge la tête dans son agenda pour éviter ...
... de croiser mon regard. Un silence gêné s’installe un court instant, bien vite dissipé par la sonnette de l’entrée. — La semaine prochaine, toujours le vendredi, mais est-ce que je peux te demander une faveur ? Ça te dérange si je te décale d’une demi-heure ?— Pas de souci, c’est noté, bon week-end et à la semaine prochaine. Je passe la porte et entends en la refermant derrière moi : — Madame Dubois, c’est à vous. Je soupire, satisfait de mon effort, mais mécontent de ne pas avoir osé franchir le pas. J’ai eu un accident de moto il y a quelques semaines et la bécane est comme le bonhomme, c’est-à-dire bien amochée. Les routes ici sont jolies et agréables et j’apprécie particulièrement de me balader sur ma Triumph et parcourir les virages serrés de nos vallées. Mais en ce début de printemps, un camionneur inattentif a écourté ma sortie et je ne dois la vie qu’à un réflexe, celui de sauter en marche et de faire une roulade sur le talus. Ma Triumph a glissé, le côté droit est à moitié arraché. Quant au pilote du dimanche que je suis, mon épaule droite s’est démise et le genou n’a pas vraiment apprécié la cascade non plus. Un bref passage aux urgences pour vérifier que rien n’est cassé et me voilà doté d’une ordonnance de kinésithérapie pour me remettre d’aplomb. Voilà la raison de mes souffrances, mais c’est aussi grâce à cela que je « fréquente » depuis quelque temps cette jolie kiné dont les coordonnées m’ont été soufflées par une amie. D’origine Slave, Nadège, la trentaine ...