1. An Daofin Meur (3)


    Datte: 05/09/2018, Catégories: Inceste / Tabou

    3 – Remords, confidences et fantasmes Pendant plusieurs jours personne ne prononça un seul mot sur ce qu’il s’était passé entre Maryvonne et Enora. Le vent avait forci, ils avaient doublé les Canaries, où ils avaient mouillé deux nuits, et ils progressaient, maintenant, en vent arrière, vers les Caraïbes, poussés par une brise moyenne. C’était une navigation tranquille, assurée par le pilote automatique et ils avaient plus de temps pour se détendre. Yann pêchait, à l’arrière, du bateau des coryphènes que Mary et Enora préparaient à toutes les sauces, mais dont personne ne se lassait. Malgré la tranquillité de cette navigation, Loïc maintenait à bord des règles de sécurité strictes que tout le monde acceptait dans la mesure où les peines étaient équitables. En particulier, il souhaitait qu’il y ait toujours deux personnes sur le pont pendant la nuit et avait organisé un roulement par quarts et demi-quarts qui permettait à chacun d’avoir, une fois sur quatre une nuit presque complète. Chaque soir, il rappelait, durant leur diner, l’ordre des quarts. — Bon, cette nuit, je prends le premier demi-quart avec toi, ma Chérie. Enora prendra ma suite et terminera son quart avec Yann que tu réveilleras avant de te coucher. Enora, je te relèverai à la moitié du quart de ton frère. Bien entendu, si vous voyez un danger potentiel et que vous avez un doute, vous me réveillez. — Entendu, Capitaine ! Dirent en chœur Enora et Yann. Et on s’accroche à la ligne de vie quand on se déplace. — ...
    ... Vous rigolez mais si l’un de vous tombe à la baille en pleine nuit, le temps d’affaler le spi et de faire une manœuvre pour le récupérer, il est perdu. — On sait, Papa, et même si je t’avoue que, parfois, ça me paraît ridicule, comme le port du gilet, je comprends parfaitement pourquoi tu l’exiges. — Merci Enora… Quelques minutes plus tard, les enfants étant couchés, Loïc et Maryvonne se retrouvèrent à deux sur le pont, à surveiller la mer, le cap et l’allure. — Qu’est-ce qu’on est bien, là, sous les étoiles… Aucune pollution d’aucune sorte. — Aussi bien que sous un ciel bleu par un jour de pétole ? — Que veux-tu dire par là ? — Tu le sais très bien ; ça fait huit jours qu’on évite soigneusement le sujet. — Ni Enora ni moi ne saurions répondre clairement à ta question. C’est arrivé, mais très honnêtement, il ne s’est rien passé. — Non, bien sûr, vous vous êtes embrassées, caressées sous toutes les coutures et après vous vous êtes branlées sous nos yeux… — On s’est passé de la crème solaire, ça a un peu dérapé et j’en suis désolée ; ça te va ? En plus, je veux bien en assumer l’entière responsabilité. — Ça va, Mary, je ne t’en veux pas… Très honnêtement, Yann et moi, ça nous a beaucoup excité. Et puis… Et puis, te voir faire l’amour avec une femme a toujours été un fantasme. J’ai même imaginé à une époque que tu le faisais avec Annick et Soizic. — Oh, on est à l’heure des confidences, alors… — Peut-être, c’est un bon moment… Sous les étoiles. — Écoute, Loïc, ce qui s’est passé ...
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