1. Section TG (14)


    Datte: 05/09/2018, Catégories: Transexuels

    ... trouvai ce que je cherchais. Le sac de sport était là, bien lourd. Je l’ouvris et trouvai des cubes soigneusement emballés dans du scotch de déménageur. Pas la peine d’avoir fait de grandes études pour savoir ce que c’était. Malgré tout, je choisis un pain au fond du sac, fit une légère ouverture et goutai la poudre blanche. Cocaïne. Je continuai ma fouille et en particulier sa valise qui semblait vide. La poche sur le dessus contenait un petit sac de velours. Je plongeai doucement mes doigts et en ressortis des pierres transparentes soigneusement taillées. Des petits diamants. Sa commission. Je rangeai tout comme je l’avais trouvé lorsque la serrure de la porte se mit à cliqueter. .oOo. Isabelle retrouva Nathalie sur le quai de la gare. — J’ai eu peur que tu changes d’avis, dit Nathalie. — Je ne me serai jamais permis. Malgré tout, je me demande pourquoi vous m’avez invité. Je suppose que vous avez plein d’amies qui auraient été ravie de vous accompagner. — Surement. Mais je voulais que ce soit toi qui m’accompagne. J’ai envie de mieux te connaitre. Et puis, autre chose, arrête de me vouvoyer. Elles se rendirent vers le wagon de première classe. — Fenêtre ou couloir ? demanda Nathalie. — Heu, ça m’est égal. — Alors fenêtre. Je t’en prie, installe-toi. Elles arrivèrent gare de l’est en milieu d’après-midi. Nathalie n’avait pas arrêté de lu poser des questions sur sa vie professionnelle, sa relation avec son mari. Un taxi les déposa devant l’hôtel Saint James Albany et un ...
    ... employé les accompagna jusqu’à leur chambre. — Et voilà, dit Nathalie. On a quatre jours entre filles. Isabelle posa sa valise dans un coin et fit le tour de la pièce du regard. — Il n’y a qu’un seul lit ? demanda Isabelle, soudain inquiète d’être tombée dans un piège. Nathalie s’approcha. — Oui, il n’y a qu’un seul lit et c’est fait exprès. Elle s’approcha un peu plus et commença à jouer avec le col du chemisier. — Quand je t’ai vu la première fois dans le bureau de mon mari, j’ai ressenti une certaine attirance pour toi. Il y avait quelque chose en toi, ta douceur, ta fragilité. Peut-être le fait d’être habillée sans féminité qui cachait une blessure. Puis l’autre soir, quand je t’ai vu, si belle, si désirable, mon cœur s’est arrêté. Je ressens quelque chose de profond pour toi, pas une simple attirance sexuelle, comme j’en ai avec d’autres femmes. Isabelle était figée. La femme de son patron qui l’avait soi-disant invité pour une virée shopping venait de lui faire une déclaration d’amour en bonne et due forme. Malika avait vu juste et elle ne l’avait pas crue. D’ailleurs comment croire qu’une femme mariée puisse tomber amoureuse d’une autre femme. Encore des certitudes qui volaient en éclat. — Mais ton mari ? demanda Isabelle — Oh, avec François c’était bien au début. Mais depuis qu’il est député, il a beaucoup changé. Notre couple n’est plus qu’une façade que l’on montre dans les événements officiels. En dehors, c’est chacun pour soi, même si on partage encore le même lit. — ...