Les yeux de la voisine. (1)
Datte: 11/09/2018,
Catégories:
Hétéro
... tous les week-end, quand on avait vingt ans. Sandra a besoin de parler, mais pas de banalités ! ça se voit. Elle profite du fait qu’on fume tous les deux pour me demander de l’accompagner dans le coin des fumeurs. Du coup, on se retrouve souvent seuls et pouvons encore en discuter. Encore et encore... Julie et Fred ne fument pas et n’ont aucune envie de rentrer dans ces espèces d’aquariums à toxicos qui encaissent quartes doses de nicotine à chaque sèche grillée dans ces lieux tant la fumée ambiante est épaisse. La nuit avance et la bouteille fond lentement mais sûrement. Il est presque trois heures du mat quand Sandra me propose une nouvelle cigarette. On sort par un autre endroit et on se retrouve dans un nouveau fumoir mais beaucoup plus grand que les autres. Il s’agit en fait d’une court intérieure semi-couverte d’un préau. Façon hacienda. C’est même équipé d’un DJ, d’une piste de danse et d’un autre bar. En fait on est dans une autre ambiance que celle de la boite principale. On s’allume une clope et on continue notre discussion. L’alcool et le volume sonore aidant, on se rapproche un peu pour pouvoir se parler. — Tu sais, je penses vraiment que tu te précipite vers le premier venu. Ton nouveau mec est certainement un type très bien mais tu es juste en train de compenser un manque. — Je crois pas, je l’aime vraiment... Il me fait vraiment ressentir des choses que je croyais perdues. Quand il me prends dans ses bras, je frissonne et j’adore ça ! — Ca me semble un peu ...
... trop téléphoné. Il a juste mis en évidence un manque que tu refusais de voir. Fais des rencontres. Vas voir ailleurs. Tu verras, c’est pas lui, c’est le manque. Et disant ça il me vient une idée. Je la regarde dans les yeux, je lui souris. — Quoi ? Je ne lui réponds pas. Au lieu de ça, je pose mon verre, m’approche d’elle, la contourne, je colle ma poitrine à son dos et lui prends la taille d’une main et caresse le haut de son bras de l’autre. Je lui murmure à l’oreille : — Même moi, je pourrais te faire frissonner... (...Et je dépose un baiser dans son cou.) Je m’écarte et repasse devant elle pour la regarder à nouveau dans les yeux. Je lui souris encore. Cette fois c’est elle qui est baba ! Mais j’ai bien senti son petit frisson quand j’ai posé mes lèvres sur elle... ... Le reste de la nuit s’écoule sans autre histoire. On danse, on s’amuse, on mate... ... Le lendemain elle plaque son mari et pars vivre avec son amant. Nous ne la revoyons que par moments, quand elle vient chercher ses enfants ou quand elle les raccompagne. La situation reste comme ça pendant presque un mois. On ne sais pas trop comment réagir quand on croise le regard de Fred. Il est plus froid que d’habitude. (Normal!). Julie est très gênée. Un soir, je rentre du travail et Sandra est là, en train d’essayer de déterrer un piquet de bois de son jardin. Elle me voit et me demande un coup de main. Effectivement, depuis leur séparation, ce n’est plus à Fred, son ex, qu’elle va demander quelque chose. Alors, je ...