1. Valérie : l'insoupçonnée (1)


    Datte: 31/07/2017, Catégories: Hétéro

    Elle avait quitté l’entreprise depuis quelques semaines. Un challenge plus intéressant l’avait attirée et elle avait démissionné. J’en avais été un peu déçu et mon collègue, qui savait que je la trouvais à mon goût, m’avait charrié sur le sujet durant plusieurs jours. Mais bon. Ça n’était qu’une collaboratrice qui s’en allait, juste un peu plus jolie que les autres. Je dis "collaboratrice", car Valérie n’était pas une collègue. Alors que je travaille dans les bureaux, elle était sur le terrain. Brillante, on lui avait rapidement confié des responsabilités. Nous ne nous voyions jamais. En tout et pour tout, en trois ans, nous nous étions vus à quatre reprises. La première fois fut la plus marquante car je l’avais reçue pour signer son contrat de travail. Blonde, en tenue, j’avais été charmé par sa douceur et sa timidité. Pourtant, son attitude ce jour-là n’était en adéquation ni avec le poste qu’elle avait occupé durant plusieurs années auparavant, ni avec les responsabilités qui allaient lui être confiées par la suite. C’est lors de nos seconde et troisième rencontres que j’ai compris que j’avais eu une influence dans son attitude ce jour-là. Je plaisais à Valérie, cela ne faisait aucun doute. Ces deux rencontres avaient eu lieu dans le cadre de fêtes du personnel. Alors qu’il y avait là de nombreuses personnes qu’elle côtoyait au quotidien, Valérie était venue discuter avec moi à plusieurs reprises lors de ces soirées. Nous avions même dansé ensemble. Sa façon de se ...
    ... tenir, de me sourire, avaient fait plus que me mettre la puce à l’oreille. Elle était tellement différente lorsqu’elle discutait avec d’autres… Notre dernière rencontre eut lieu lors de son "pot de départ". J’avais été surpris de recevoir une invitation, j’étais d’ailleurs le seul de mon département dans ce cas. Je n’étais pas resté longtemps et cela n’était pas dû à la présence de son mari et de son fils. Cependant, j’avais senti que mon passage lui avait fait plaisir. Pour autant, et malgré que je la trouvais également à mon goût, je n’avais aucune intention de recontacter cette femme de dix ans ma cadette. Moins d’un mois. C’est le temps qu’il lui a fallu pour m’écrire depuis sa nouvelle adresse professionnelle. Quelques lignes à propos d’un papier manquant suite à son départ, un papier dont elle savait pertinemment qu’il allait lui parvenir quelques jours plus tard. Ce mail, c’était sa façon de me transmettre cette information : "Si tu veux me revoir, tu sais comment me contacter.". J’avais attendu quelques semaines, quelques mois. Nous nous étions réécris, nous promettant de manger ensemble, comme nous l’avions fait de vive voix lorsque j’avais quitté son pot de départ. Des paroles en l’air. Sauf que là, il s’agissait d’écrits. Nous avons ainsi mangé ensemble cinq mois après. Nous étions en novembre, il faisait beau, frais mais pas froid. Nous avions acheté des salades et des fruits dans une grande surface et nous avions été les manger sur un banc à la campagne. Je l’avais ...
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