1. Deux (6)


    Datte: 13/09/2018, Catégories: Hétéro

    Le mois de septembre est le mois du retour de Jérémy. Dès le premier jour du mois, j’ai l’effet boomerang. Les questions font leur retour. Je ne sais pas quoi faire, je suis quasi paniquée. Bénédicte me dit d’écrire. Damien étant en formation durant trois jours à plusieurs centaines de kilomètres, j’essaie de faire le point. Je pèse le pour et le contre. C’est affreux. J’aimerais être avec les deux. Je ne peux pas être objective. La relation avec Damien est enthousiasmante, excitante, surprenante, coquine. Je suis extravertie, impudique, folle, sexuellement débridée, un feu d’artifice permanent. Mais j’ai justement peur de la force, de l’intensité et de la puissance de nos sentiments, de l’emprise, de la dépendance, je me sens incapable de lui résister. La relation avec Jérémy est cérébrale, profonde, respectueuse, sincère. Je suis excitée à l’idée de vivre avec lui, j’aime notre relation de couple, cette sécurité. Il est aussi mon ami. Mais même si je me rends compte que je ne suis pas à l’aise lors de nos moments intimes et qu’il ne tient qu’à moi de faire briller notre relation, j’ai peur d’un avenir monotone. En attendant, je suis "en manque de Damien". Je vais l’attendre chez lui à son retour et prépare la surprise. Une tenue sexy (porte-jarretelles, bas résilles, talons hauts), préparée pour être sodomisée et une position équivoque : à quatre pattes sur son lit, les fesses offertes lorsqu’il entrera dans la chambre. Il ne dit pas un mot, me touche à peine avant ...
    ... d’enfiler son bel engin. Je me sens super bien et son sexe glisse sans douleur. Il me sodomise un moment ainsi avant d’aller plus loin petit à petit. Je le sens dans mon ventre. Les sensations sont très, très fortes. Je l’entends haleter et il gagne encore en profondeur. Je suis dans un état second, dans un monde de plaisir où rien ne peut m’arriver. Je me rends à peine compte que désormais, ses hanches heurtent mes fesses. Au moment de jouir, il s’enfonce loin dans mon cul. Il reste quelques secondes profondément planté avant de se retirer lentement. Je ressens alors un grand vide et un immense sentiment de plénitude, de quasi extase. Je n’ai pas eu d’orgasme, mais le plaisir ressenti et sa jouissance m’ont comblée d’allégresse. Je me tourne, l’embrasse et dans le feu de l’action, je lui dis "Je t’aime" pour la première fois. Grave erreur. Car même si nous décidons de partir quatre jours dans le sud de la France juste avant le retour de Jérémy, j’ai pris ma décision : je reste avec Jérémy. La sécurité l’emporte sur la folie. J’ai envie de construire ma vie avec Jérémy, d’avancer, de grandir. Je me sens mûre pour vivre avec lui. J’ai l’impression qu’il représente une vie "adulte" et responsable, alors que Damien serait la fougue de l’adolescence. Et j’ai alors la prétention de penser que je suis désormais une adulte. Aussi affreux que cela puisse paraitre, je vais toute de même partir avec Damien. Je ne peux pas faire autrement, c’est plus fort que moi. Le séjour sera à l’image de ...
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