Deux (6)
Datte: 13/09/2018,
Catégories:
Hétéro
... notre relation. Intense, fort, émouvant et sexe. A notre retour, le dimanche 14 septembre, notre dernier ébat a lieu dans la chambre d’amis chez moi. Mais le cœur n’y est pas, je ne peux même pas jouir et simule. Je suis très angoissée à l’idée de lui annoncer la nouvelle. Je suis chez lui le lendemain à son retour du travail. Il me dira plus tard qu’il avait compris dès qu’il m’a vue, à mon visage et à ma tenue (pull sombre et pantalon). C’est une rupture abrupte, soudaine et violente. Je sais que c’est extrêmement dur pour lui mais il me semble que ma démarche est honnête et sincère. Il peut m’en vouloir pour le week-end, car je ne lui cache pas que j’avais pris ma décision auparavant. Il me dit que j’ai bien fait. Je quitte son appartement, je quitte sa vie, mais il est très loin de quitter la mienne. Le lendemain, Jérémy rentre de son périple. J’ai peur de le revoir. Il m’embrasse au milieu de l’aéroport mais je ne suis pas à l’aise. Je suis même vraiment gênée. Le soir, dans la chambre, je repousse les pensées pour Damien qui s’amoncèlent dans mon esprit alors que Jérémy me déshabille. Je ne le suce pas. Nous faisons l’amour, mais j’avais espéré qu’il me "baise" une première fois avant un second ébat plus tendre. Mais Jérémy ne baise pas. Et alors que je suis toute disposée, il n’y aura pas d’autre rapport durant la soirée. dnbdllkq Je pense alors que cesser ...
... tout contact avec Damien est la meilleure des solutions, pour moi comme pour lui. Petit à petit, je parviens à l’éloigner de mes pensées. Je continue un temps à me masturber en pensant à lui avant de me forcer à arrêter. En novembre 1997, à 19 ans, j’emménage avec Jérémy. Je suis comblée et cet évènement m’aide à retrouver la stabilité à laquelle j’aspirais. Je n’ai aucun remord, ce que j’ai vécu devait l’être. C’est tout. Jérémy a rapidement trouvé du travail tandis que j’ai un petit boulot qui finance mes études et contribue au ménage. Je refuse de dépendre complètement de lui. Au lit, je n’ose toujours pas faire part de mes envies à Jérémy. Si je le suce un peu plus durant quelque temps à son retour, le dégoût revient assez rapidement. Jérémy est dans un autre monde, il ne voit rien. Je n’ose pas mettre le porte-jarretelles. Pire, je n’ai même pas osé lui montrer. Il est caché tout en haut de mon armoire. Par contre, je porte le bustier. La première fois, cela me vaut une réflexion ironique de Jérémy : "Oh, Madame se dévergonde !". Je n’ai pas pu m’empêcher d’éclater de rire. Il a cru que sa remarque était drôle. A partir de 1998, s’il m’arrive de penser à Damien, c’est essentiellement pour les bons moments et non par désir. Cela me rassure. J’ai le sentiment que ma vie s’est remise à l’endroit et les mois suivants confirment cette impression. Je suis heureuse.