Plongée en eaux profondes
Datte: 31/07/2017,
Catégories:
f,
fh,
bizarre,
Oral
mélo,
fantastiqu,
fantastiq,
... pour la masturbation, une tendance plus qu’étrange et envahissante dans son cas. Manon n’avait pourtant jamais osé franchir le pas, de crainte d’avoir à détailler les envies qui s’emparaient d’elle. Comme la nuit, par exemple, quand ses désirs l’empêchaient de fermer l’œil. Fantasmant sur le corps de Marc pesant contre le sien, elle glissait une main furtive sous les draps rêches et caressait du bout des doigts son clito encapuchonné et préalablement recouvert de mouille. Elle se faisait jouir rapidement puis s’endormait pour quelques heures, avant de se réveiller, à nouveau brûlante et trempée. Après cinq jours passés en observation, on déclara Manon officiellement rétablie. Malgré son état de fatigue, elle fut autorisée à quitter sa chambre. Pas question pour autant de se séparer de son cher Marc. Dès sa sortie d’hôpital, elle le rejoignit dans sa voiture, là où le pompier l’attendait, prêt à l’emmener au bout du monde. Plus prosaïquement, ils se rendirent à Font-Romeu, dans l’appartement de Manon. -- oOo-- Le trajet lui parut interminable. Comme engourdie par la tension sexuelle qui régnait entre eux, Manon gardait le silence. Une étrange chaleur montait de ses talons et lui faisait comme des fourmis dans les jambes. Les lèvres entrouvertes, le souffle court, elle rêvassait tout en caressant la cuisse de son compagnon, flattant de temps à autre la bosse prometteuse qui déformait la couture de son jean. Sans quitter la route des yeux, celui-ci glissait alors ses doigts en ...
... conque à la jointure de ses cuisses, obligeamment écartées pour lui permettre de mieux pétrir le varech moite de sa vulve. Une fois arrivée chez elle, Manon était restée debout, intimidée, tandis que Marc se débarrassait de sa veste. Puis il s’était approché d’elle et lui avait retiré son manteau, le faisant glisser de ses épaules avec une lenteur irritante. Posant les lèvres sur son cou dégagé, il avait alors embrassé et mordillé la chair tendre de sa gorge. Un spasme avait parcouru le bas-ventre de Manon, qui avait aussitôt commencé à couler. Ce plaisir à la limite de la douleur la plongeait dans un état de sidération. Paralysée, frémissante, elle était clouée sur place, telle une antilope épuisée, agonisant entre les crocs d’un prédateur impitoyable. Vacillant légèrement, Manon se sentait partir, comme si les lèvres de Marc aspiraient tout autant ses forces vitales que sa volonté. Juste avant que ses jambes ne la trahissent, il cessa ce manège affolant et s’écarta d’elle, laissant la peau de son cou rougie et gonflée. Marc ne la lâcha pas pour autant. Plaquant ses mains sur le visage en feu de sa victime consentante, il la maintint bien droite par la seule pression de ses paumes. Manon le contemplait, éperdue, un trop-plein de désir voilant l’azur de ses yeux. Il écarta une mèche de son front, se pencha sur elle et, enfin !, souda sa bouche à la sienne. Tandis que leurs langues entamaient un ballet endiablé, elle ressentit comme une explosion de chaleur dans l’estomac, se ...