1. Real Humans (6)


    Datte: 13/09/2018, Catégories: Hétéro

    ... noyée, elle allait pouvoir bénéficier de l’effet de surprise. Elle fit alors semblant de se débattre et progressivement ses mouvements s’amenuisait. Elle n’aimait pas savoir Georges en train de regarder, mais cette comédie c’était pour tenter de s’en sortir à deux. Quand finalement elle ne bougea plus, celui qui la maintenait dans l’eau la lâcha pour rejoindre son acolyte. mohmkkic — Vous êtes content, bande de salopard ? dit alors Georges, les yeux emplis de larmes. — Non, pas encore. On ne le sera que quand on t’aura réglé ton compte. — Vous allez peut-être m’avoir mais un jour vous finirez par vous planter et là vous finirez au broyeur. Même la tête immergée, Eve entendait ce qu’il se passait (elle s’était entraîné à l’audition sous-marine quand elle suçait Georges en apnée). Elle savait qu’ils étaient tous les deux devant elle. Elle allait pouvoir intervenir en bénéficiant de l’effet de surprise. Alors que l’un d’eux semblait s’éloigner d’elle pour contourner Georges et se retrouver derrière lui, son comparse était juste devant elle et lui tournait le dos. Elle allait pouvoir commencer par lui. Sans prévenir elle lui sauta à la gorge. D’une main, elle l’empoigna à la base du cou et de l’autre elle le tenait juste en dessous du menton. Connaissant la morphologie Hubbot, elle savait qu’avec la tête inclinée d’une certaine manière et en tirant suffisamment fort, elle allait pouvoir la lui arracher. Elle donna tout ce qu’elle pouvait et en un instant les jointures cervicales ...
    ... cédèrent. Elle se retrouvait maculée de liquide lubrifiant et avec une tête mécanique dans les mains d’où sortait des tuyaux en plastique et des câbles électriques. Sur le sol, le reste du robot semblait avoir quelques spasmes et, de ce qui restait du cou, on voyait une sorte d’huile couler et des étincelles. Georges ne comprenait pas ce qu’il venait de se passer mais qu’importe : Eve n’était pas morte. Quand le deuxième agresseur s’est aperçu de ce qu’avait subi son collègue, il sorti le couteau qu’il destinait à Georges et se jeta sur Eve. Il essaya de la poignarder mais elle était plus vive et pus forte que lui. Elle fit en sorte de le plaquer au sol, elle lui attrapa un bras à chaque main et, debout les pieds sur le torse de son adversaire, se mit à tirer jusqu’à lui arracher les bras. Georges réalisa qu’Eve venait de neutraliser avec une étonnante facilité deux androïdes seule alors qu’avec la brigade, même à trois c’était difficile d’en arrêter un. Eve s’agenouilla sur ce torse d’où gigotait encore ce qu’il restait des articulations brachiales et une tête hébétée pour lui dire avant de lui arracher la tête : « Voilà ce qu’il se passe quand on touche à mon homme », Une réplique qu’elle avait vu dans un film. Eve se précipita sur Georges qui était à genoux, pieds et poings liés. — Ça va ils ne t’ont pas fait mal ? Tu n’as rien ? — Il …. Il s’est passé quoi là ? — Laisse-moi t’examiner …. Pas de trace de traumatisme, quelques rares écorchures mais rien de sérieux. — Mais ...
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