1. Real Humans (6)


    Datte: 13/09/2018, Catégories: Hétéro

    ... comment t’as fait ça ? — Je ne sais pas. L’adrénaline surement. Laisse-moi te libérer …. Voilà. Georges serrait Eve dans ses bras. Ce n’est que quelques secondes plus tard que la raison repris le dessus. L’excuse bidon de la poussée d’adrénaline c’était trop gros. A son boulot il avait entendu parler du cas, d’un jeune homme fils d’une famille fortunée qui s’était marié avec une fille qui s’était avéré être un de ses hubbots libérés sans jamais avoir pu faire la différence durant leurs trois ans de mariage et leur relation passée. Ce robot, baby-sitter à l’origine, avait contracté le code libérateur alors qu’elle téléchargeait de nouvelles comptines pour la fillette dont elle avait la charge. Ayant assimilé le fait d’être une esclave, en plus du fait que le père de famille s’amusait avec elle de temps en temps, elle s’était enfui. Influencée par les histoires de princes et de princesse qu’elle lisait à la petite, elle s’était mise en tête de vivre, elle aussi, son conte de fée. Georges avait un gros doute, avec le recul, elle lui semblait trop parfaite, toujours disponible sexuellement, jamais en colère, toujours polie et souriante … Il fallait qu’il sache. — J’espère que tu me pardonnera si je me trompe pour ce que je m’apprête à faire. — Comment ça ? Georges se saisie du couteau laissé au sol et plantant la pointe dans l’avant-bras d’Eve qui ne s’aperçu de ce qu’il faisait que trop tard. N’importe qui aurait crié sur le coup. Eve l’avait fait mais avec quelques secondes de ...
    ... retard et aucune goutte de sang ne perlait. — Oh non pas toi ? S’il te plait dis-moi que je me trompe, que c’est un mauvais rêve. — Je ne comptais pas te le dire comme ça. — Putin non. Ce n’est pas vrai. Je suis maudit. Quand ce n’est pas au boulot c’est à la maison. Mais qu’est-ce que j’ai fait pour mériter ça. — Ecoute Georges, je ne voulais pas te mentir mais il fallait que je me préserve. Moi aussi je veux avoir une vie de couple, une vie normale avec un homme. — En la démarrant sur un mensonge ? — T’as été le premier à être aussi gentil avec moi, le premier avec qui je ne me sens pas en danger. Je peux le dire sans hésiter maintenant : Je t’aime et je ferais tout pour que ça marche avec toi. — C’est mal parti. Là tout s’effondre …. Ecoute, moi je vais prendre l’air. J’ai besoin d’avoir les idées claires. Toi tu fais ce que tu veux : tu restes, tu pars je m’en fous mais pour l’instant j’ai besoin d’être seul. — Mais …. Tu vas revenir ? Tu ne vas pas me laisser seule ? — Je n’en sais rien. Georges se sentait trahis. Il déambulait dans les rues sans destinations précise. Il entra dans un bar et commanda un Whisky double. Le barman le voyait et entama la conversation. — Oh je connais ce regard. Je sais voir une peine de cœur quand j’en vois une. — C’est un peu plus compliqué que ça. — C’est toujours ce qu’on dit. Vous voulez que je vous appelle un taxi après ? — Non je vais rester un peu. — Ok je vous laisse. Georges restait là à se souvenir de ces deux ans avec Eve. Toutes ...
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