1. Dame Erika (13)


    Datte: 31/07/2017, Catégories: Erotique,

    ... dit que Dame Erika veut nous voir ? Ce doit être pour le magicien. Tina, toujours aussi enjouée, répond : — Oui, je suis en pleine forme parce que j’ai deux amoureux : Élise et Tom. Surprise, je reprends : — Il t’en faut deux ? Mais c’est interdit ! satsjjog — Et par qui, je te prie ? Ici, il n’y a pas de loi pour nous ; nous sommes juste de passage, donc j’ai deux amoureux ici. Et si toi tu ne veux plus de moi, tant pis pour toi : Tom aura tout pour lui tout seul ! — Oh, la vache ! Tu as bouffé du cheval enragé ce matin, ou quoi ? Elle s’approche, me regarde droit dans les yeux et me balance un « Je t’aime ! » suivi d’un énorme baiser. Mais Pat nous fait très vite descendre de notre nuage. — Bon, les gonzesses, quand vous aurez fini de vous lécher la tronche, nous pourrons aller voir Dame Erika, vu que nous ne sommes bons qu’à servir de godes humains. Oops ! Je crois qu’on a fait une bourde… Je rattrape le coup ; un gros bisou, et tout va bien. Les mecs, je sais comment ils fonctionnent : tu veux un truc, genre une jupe, tu lui fais des yeux de merlan frit, un bisou, et tu as ta jupe. Si c’est plus important ou plus grave : une pipe, un coup de quéquette, et c’est dans la poche Justement, les deux servantes font leur entrée, toujours aussi belles que nues et, l’air grave, nous demandent de les suivre. Nous sommes sapés comme des clodos avec leurs frusques qui ne ressemblent à rien ; à la limite, je préfèrerais être à poil. Elles nous accompagnent jusqu’à un grand salon. À ...
    ... gauche, une immense cheminée sans feu. En face de la cheminée, deux grands fauteuils assez hauts ; en tout cas plus hauts que les espèces de canapés en velours moche disposés de part et d’autre. Au milieu, une table basse ; une table de salon, rien de bien design. Sous la conduite des servantes, nous nous avançons vers Dame Erika qui est assise dans l’un des fauteuils, l’air grave. La politesse veut qui nous la saluions, alors nous la saluons ; nous, les filles, d’une maladroite révérence en nous inclinant en avant et en disant en chœur « Bonjour, Dame Erika. » Comme seule réponse, elle nous lâche un « Installez-vous ! » en nous indiquant les canapés. Elle congédie ses servantes, que je regarde partir ; c’est vrai qu’elles ont un beau cul, ces gonzesses. Eh bé, dis donc… Ni bonjour, ni merde ! Qu’est-ce qu’elle a dans le cul, ce matin, celle-là ? Son visage est grave, fermé ; mis à part le jour où elle a pris la tête à son chevalier, je ne l’ai jamais vue comme cela. — Il faut que je vous entretienne de votre avenir. Le ton qu’elle prend nous fout le frisson ! Nous nous regardons tous les quatre, n’osant intervenir. Nous attendons – pas longtemps – la suite qui arrive comme un boulet de canon : — Je ne vais pas vous envoyer voir le magicien, ni qui que se soit : vous restez ici. Oh,putain ! Le ciel vient de me tomber sur la tête. Mais qu’est-ce qui se passe ? Dans ma tête, une voix : « Élise ! Réveille-toi, trouve une idée, tremble, chiale, mais dis quelque chose ! Bouge ! » Je ...