1. L'élixir de jouvence


    Datte: 14/09/2018, Catégories: fh, ff, hagé, inconnu, fépilée, Voyeur / Exhib / Nudisme 69, pénétratio, historique, fantastiqu, historiqu, fantastiq,

    En cette matinée du 28 janvier 1475, alors que les préparatifs du tournoi battaient leur plein, sur la place Santa Croce voisine, maître Guido Longhini, de Florence, écoutait les clameurs, qui filtraient à travers les volets fermés de sa maison. Le vieil homme était un alchimiste, et il jubilait, car il venait, après des années de recherche, de mettre au point un élixir de jouvence ! Pour cela, il lui manquait un élément : les liqueurs mêlées d’un couple en âge de procréer !… Il sortit de son antre, et marcha d’un pas alerte vers le lieu où la foule s’était rassemblée, pour admirer l’affrontement des jeunes nobles, en l’honneur de la belle Simonetta Vespucci. On donnait le jeune Julien de Médicis, le frère du Magnifique, vainqueur, car il portait la bannière de la belle, peinte par Botticelli lui-même, à la devise, écrite en français, de la « Sans Pareille ». Cependant, le clan rival des Pozzi espérait bien que son champion l’emporterait ! Le vieux Guido caressa sa barbe grise, et jeta un œil autour de lui parmi la foule, délaissant le spectacle des cavaliers, qui se lançaient les uns contre les autres, revêtus de leurs armures à l’antique, flamboyant au soleil hivernal. Un groupe de jeunes gens hurlait en direction des combattants. L’alchimiste isola dans son esprit un beau mâle au teint hâlé, les yeux bleus, et la chevelure noire aux belles boucles, qui lui descendait jusqu’en bas de la nuque. Il pensa que cet étalon ferait amplement son affaire ! Un peu plus loin, il ...
    ... reconnut Laura Baldini, une ravissante courtisane, qui se tenait, un peu à l’écart dans une tenue provocante, au milieu de ses semblables. Il s’agissait d’une très belle jeune femme, dont la flamboyante chevelure rappelait celle de la reine du tournoi, et dont les yeux noisette charmeurs auguraient d’un caractère des plus fougueux ! Guido se dirigea droit vers elle, et lui proposa son marché : il était vieux et ne pouvait plus prendre part aux jeux de Vénus depuis longtemps. Cependant, il désirait une dernière fois revivre en souvenir les bonheurs de sa jeunesse, en observant un jeune couple faire l’amour en sa présence… La belle Laura rit aux éclats, mais en cette période de la Renaissance, elle avait connu des demandes plus saugrenues, et accepta le marché, pourvu que le client paye bien ! Le vieux lui demanda ce qu’il pensait de ce jeune homme, lequel lançait à présent des cris d’encouragement au Médicis. Laura trouva le bel Adonis fort à son goût, mais jugea préférable de prendre elle-même l’affaire en main… Elle délaça un peu plus son corsage, et s’approcha résolument du jeune homme, lui offrant un délicieux spectacle sur deux seins bien blancs, laissant même entrevoir les mamelons roses. L’alchimiste observait de loin cette fille au corps souple, la bouche collée à l’oreille de sa proie. Elle revint bientôt, entraînant derrière elle le jeune coq. Celui-ci semblait enthousiaste, à l’idée de s’offrir, à moindre frais, l’une des hétaïres les plus demandées de cette nouvelle ...
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