Randonnée sportive (3)
Datte: 16/09/2018,
Catégories:
Divers,
... public ! » « Tu n’aimes pas ? » « Ce n’est pas ce que je te demande, je ne proteste pas, je suis plein de désir quand je te regarde bouger comme ça… mais ça ne te ressemble pas… enfin je ne t’avais jamais vue comme ça. Je suis sûr que tu n’as pas mis de culotte ni de soutien gorge… tu n’aurais jamais fait ça ! » « Ça c’est pour faire comme la petite trainée qui nous suit. » « MERCI Flo ! Je porte une culotte quand tu ne me l’enlèves pas » s’agace Laurence, « je n’avais pas vu que tu étais une pucelle effarouchée ! ». Et Flo indifférente continue : « Je ne sais pas, quand on a passé 2000 mètres j’ai commencé à me sentir affamée. Et dans le brouillard, je me suis sentie devenir une femelle en chaleur… je suis trempée en permanence, disponible, viens me sauter, viens couvrir ta femelle… ». Charles est tenté, mais il veut s’économiser, son sac est lourd, et ils ne sont pas arrivés à l’étape prévue… la réponse de Flo quand elle mentionne le brouillard le fait sourire. Les légendes chinoises, la femme renarde… : perdu dans le brouillard, l’homme rencontre une femme magnifique, sensuelle et affamée de sexe, qui lui fait découvrir tous les plaisirs, elle le garde parfois… Charles raconte. Flo rectifie : « Je suis plutôt une louve… affamée… viens couvrir ta louve ». « La femme renarde épuise son amant, le vide de toute son énergie et il dépérit… la louve doit faire bien plus encore, nous devons repartir, ce soir je me consacrerai à toi ma louve. » Flo n’est pas si contente que ça, ...
... le montre et ils repartent. Ils montent une pente raide et difficile à travers un pierrier, suivant des cairns éloignés les uns des autres, et Charles avance en restant très concentré, attentifs au chemin qu’il trace pour les deux femmes qui le suivent, soucieux de repérer les cairns qu’il devine parfois avant de les voir. Sur un plat ils rencontrent un groupe de randonneurs qui font le chemin dans l’autre sens. Deux hommes une femme. Ils ont aperçu un randonneur isolé qui pourrait bien être Louis. Ils ont aussi aperçu de gros chiens de loin, gris, peut-être des loups, trois ou quatre. L’un des hommes s’avise qu’une femme supplémentaire dans leur groupe rétablirait l’équilibre et demande laquelle viendrait avec eux. Charles se demande à quel point il plaisante et va pour défendre son harem quand la femme de l’autre groupe réagit vivement : « Deux hommes pour moi ce n’est pas de trop… un pour me prendre, et je chevauche l’autre ensuite, ou le contraire… c’est juste suffisant, allez on s’en va avant de dire des bêtises, bonne fin de journée ! ». Les deux groupes repartent et s’éloignent sans plus de cérémonie. Les difficultés du chemin exigent l’attention de tous. Flo et Laurence ne disent rien. Arrivée en haut, à peine sortie du pierrier Flo s’arrête, souffle, abaisse son short et urine, elle imite le cri, le hurlement de la louve…. Laurence la regarde « Tu vas attirer les loups à laisser des traces comme ça et à hurler comme une femelle en chaleur. » Le regard sombre de Flo ...