1. Rééducation périnéale


    Datte: 20/09/2018, Catégories: ff, médical, fépilée, odeurs, Oral init, humour, ecriv_f,

    ... quartier dont le cabinet est à trois stations de bus. La salle d’attente est glauque et vide. C’est la première fois que je viens. Pour la grossesse, j’étais suivie directement à l’hôpital. On m’a proposé de faire la rééducation là-bas aussi mais de jeunes mamans aguerries m’ont parlé dans les couloirs de la matrone en charge de ladite rééducation : un modèle avant guerre (14-18 au moins !) avec poil au menton et aux mollets et des mains de catcheuse ; elle fait fi des méthodes modernes par stimulation électrique et préfère la bonne vieille méthode manuelle. Apparemment, celles qui ont testé ses massages internes ont juré, mais un peu tard, qu’on ne les y reprendrait plus ! Sur recommandation de copines averties, j’ai donc opté pour cette jeune sage femme, installée en libéral et spécialisée dans les soins post -partum. Quand elle m’a ouvert la porte au premier rendez-vous, j’ai été saisie par sa blondeur et son air juvénile ; elle était mince et frêle sous sa blouse blanche, les yeux cernés et le teint diaphane qui lui conféraient une apparence extrêmement fragile. Elle avait un timbre de voix très particulier qui me surprend encore aujourd’hui à chaque fois que je l’entends parler. Je ne saurais bien l’expliquer : un accent venu de nulle part, une mélodie si personnelle….indescriptible mais en tous les cas charmante. J’ai tout de suite été en confiance. Elle avait beau être plus jeune que moi, elle respirait l’expérience et je me laissais guider sans appréhension ou ...
    ... presque pour cette première séance. Elle m’a fait déshabiller : j’ai descendu la fermeture éclair de mes bottes, roulé mes dim up, et je suis restée en petite culotte, genre petit bateau. (Ben oui ; je n’allais pas mettre un string transparent ou une guêpière pour aller mes faire soigner !) Elle s’est retournée et a ri. Son rire était extraordinaire. Il venait de l’intérieur, il était transparent, clair et fragile à la fois ; il donnait l’impression de pouvoir finir dans un sanglot. Aussi troublant et indéfinissable que sa voix. — Il va falloir enlever votre culotte si vous voulez vraiment qu’on travaille !— oui, bien sûr. » Je me sentais gauche et ridicule. J’ai ôté le sous vêtement et j’ai escaladé la table d’examen. Elle a pris un air professionnel, doux mais autoritaire. — Je vais commencer par évaluer à la main la tonicité et la réactivité du périnée et ensuite je vous montrerai comment on travaille avec la sonde. » Son ton n’appelait aucune réplique. Mon sexe était entièrement épilé mais j’avais négligé de faire « une coupe d’entretien » si bien que le poil commençait à repousser, dru et très court, donnant à ma chatoune un air de gavroche rebelle avec sa coupe en brosse qui me paraissait assez inapproprié aux circonstances. Mais il était trop tard pour réagir. — Écartez les jambes. Voilà. Descendez les genoux ; détendez-vous. Vous êtes toute crispée. » J’ai essayé de m’exécuter ; j’ai fermé les yeux. Et je les ai rouvert pour voir qu’elle avait enfilé des gants en latex, ...
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