1. 54.5 Il y a cours de conduite et cours de conduite.


    Datte: 23/09/2018, Catégories: Entre-nous, Les hommes,

    ... instant plus tard, un bruit très connu, l’un des deux les plus excitant qui soient : le glissement du coton extensible du boxer qui à son tour descend le long de ses cuisses et de ses jambes ; bruit suivi d’une légère vibration se propageant dans le matelas, dans mon corps ; le boxer atterrit sur le lit, effleurant ma cheville au passage. Le bogoss est là, dans ma chambre, dans le noir, nu ou presque, à peut-être un mètre de moi ; la queue en l’air, certainement raide comme un piquet, pointant le zénith, prêt à assouvir son fantasme. J’entends le bruit de ses pieds nus sur le sol ; plus il approche, plus son déo de jeune mec m’assomme. Le bruit de ses pas cesse net lorsque ses jambes arrivent en contact avec le bord du lit. Je sens qu’il me regarde en silence ; j’adore penser qu’il est peut-être en train de se caresser, tout en imaginant à quel point il va s’amuser, à quel point il va me faire couiner, à quel point il va prendre son pied. Il est peut-être en train de retarder l’instant pour commencer à s’occuper de moi pour faire monter encore son excitation. En tout cas, cette attente insupportable fait monter la mienne. Enveloppé par sa présence invisible, c'est la tempête dans ma tête ; toutes mes sensations sont décuplées ; je vibre, transpire, je m'embrase ; mon corps devient hypersensible, ma peau toute entière est électrique ; dans ma nuque, mon dos et mes fesses, les frissons circulent en boucle comme des voitures sur un circuit de Formule 1 ; les cheveux sur ma ...
    ... nuque se dressent, les poils sur mes jambes et sur mes bras dansent la salsa ; même l'air qui passe dans mes narines m'apporte des frissons de plaisir ; mon ventre est en feu, mon entre cuisse frissonne : chacune de mes fibres crie l’effet puissant que la simple présence chargée de testostérone de ce beau mâle est capable de lui provoquer. Il ne m’a même pas encore effleuré et je ressens de vagues intenses de plaisir parcourir mon corps. Dans la pénombre, dans le silence, les secondes s’éternisent et je me consume de désir ; mais je n’en ai pas fini de me laisser dévorer par le désir. Je sens toujours son regard lourd sur moi ; mon ouïe très aiguisée arrive à capter un tout petit bruit sourd et répété ; j’en suis sûr désormais, il est bien en train de se branler ; oui, j’essaie de l’imaginer, en train de me regarder, allongé sur le lit, les pattes bien écartées, les fesses bien offertes, tout en se branlant. Puis, ce bruit cesse à son tour. Je sens le poids de son corps écraser le matelas dans l’espace entre mes jambes, le faisant se dérober légèrement sous mes chevilles. Le plaisir approche. Nouveau bruit, lui aussi très familier et très attendu, le seul manquant à l’appel, le deuxième bruit le plus érotique dans le processus de « dessapage » de bogoss : le glissement léger du t-shirt sur sa peau, le chuchotement très érotique du coton quittant son torse de ouf ; et dégageant en même temps un intense bouquet supplémentaire d’arômes de jeune mâle, un bouquet où j’arrive à isoler ...