1. 54.5 Il y a cours de conduite et cours de conduite.


    Datte: 23/09/2018, Catégories: Entre-nous, Les hommes,

    Jeudi 02 août 2001 Le lendemain de ce nouvel après-midi de sexe chaud bouillant, mais aussi d’intense sensualité et de complicité grandissante en compagnie de mon beau mâle brun, je me réveille très excité. Car aujourd’hui, c’est sûr, il va revenir. Je ne me pose même pas la question, il me l’a dit. Hier, en partant, il m’a demandé un truc bien précis pour cet après-midi. Et je lui ai dit oui. Alors, c’est sûr, il va revenir chez moi, tout comme il est revenu me voir chaque après-midi de la semaine. Son kif, je le partage à fond. J’y ai même déjà pensé, d’une certaine façon. Pas si précisément, pas avec tant de détails ; mais je sais que j’ai déjà imaginé cette situation. Alors, le fait de l’entendre annoncer, préciser par ses propres mots ; le fait de découvrir que lui, le mec avec qui j’ai envie de réaliser n’importe quel fantasme, ait dans sa tête celui-là précisément, si proche du mien ; voilà qui me donne d’incroyables frissons. Mon imagination travaille, essaie d’échafauder les circonstances, les gestes, les attitudes, les sensations, les détails, l’intensité des plaisirs de ce moment à venir ; elle fait des plans dans le vide, car rien ne se passera comme je l’ai envisagé, c’est une évidence ; qu’importe, je ne peux empêcher mon imagination de divaguer, entraînée par mon excitation débordante. Je crois que depuis que Jérém m’a annoncé son envie, je n’ai pas passé plus d’une minute sans y penser, et sans bander comme un âne ; je crois même que j’en ai rêvé cette nuit ; ...
    ... ou, plutôt, ce matin : un rêve moite, se traduisant par une jouissance survenue sur le seuil entre sommeil et veille. Pourtant, peu à peu mon excitation semble se mêler à un autre sentiment, de toute autre nature. A force d’y penser, j’en arrive même à me demander si c’est vraiment une bonne chose d’assouvir son kif. Dans ma tête, ça cogite dans tous les sens ; plus le moment approche, moins je suis sûr de pouvoir assurer ; tout en étant consumé par l’envie. Le problème est que je lui ai quand même promis ; si je me dégonfle, il ne va pas être content ; si je me dégonfle, il va me prendre pour un guignol ; si je me dégonfle, notre « pacte » scellé avec une grande tape complice dans la main ne tiendra plus ; et je pourrai faire une croix sur mon kif à moi. Même si je ne sais toujours pas ce que je pourrais bien lui demander en guise de kif « retour ». C’est quand même un comble : j’ai l’opportunité de proposer 1/ au mec qui me fait le plus d’effet au monde, 2/ quelque chose qui me ferait vraiment plaisir, et mon imagination semble partie en RTT. Certes, il y a bien de trucs « inédits » qui me feraient vraiment kiffer, mais ils sont toujours placés dans la « liste noire du bobrun » : j’ai essayé de l’embrasser pas plus tard que hier, il n’a pas voulu ; j’imagine que demain il n’aura pas toujours pas changé d’avis sur le sujet. Le fait est que, lorsque je pense « kif » avec Jérém, je me dis que j’aimerais surtout pouvoir lui faire de véritables câlins sans peur de me faire jeter ...
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