1. Les fantasmes de la notaire (1)


    Datte: 26/09/2018, Catégories: Partouze / Groupe

    « Ce soir on sort entre filles ! » Stéphanie l’avait annoncé à la cantonade en entrant dans la cuisine. Marie-Cécile avait eu l’air surpris, mais pas son mari, Jean-René, qui était déjà au courant : Stéphanie l’avait mise dans la confidence. Il avait juste esquissé un sourire complice. La veille ils avaient fêté en famille l’anniversaire de Marie-Cécile. 40 ans, il faut marquer le coup. Il y avait eu ses parents, son oncle, sa tante, une fête un peu guindée, quoi, rien d’inhabituel. Sa famille, de la bonne bourgeoisie, était un peu coincée, comme on dit. Mais c’était la coutume, et on ne pouvait y déroger. Alors, quand elle sortait avec sa vieille copine, Stéphanie – enfin vieille, vous l’avez compris, veut dire ici « copine de longue date » parce qu’elle n’avait que 32 ans – elle se lâchait un peu. Et on ne racontait rien au reste de la famille. Bon, ça n’était rien de terrible. Conforme à ce que la famille pouvait imaginer : on allait danser, on buvait un peu, on rigolait, on allumait un peu les mecs dans une boîte de nuit, pas de quoi fouetter un chat ni inquiéter le mari, qui, libéral malgré son milieu, lui faisait confiance. Bien entendu il n’allait pas raconter en détail et par le menu ce qu’il en entendait parfois le lendemain, parfois des jours après, à ses parents ou à ses beaux-parents, ils n’auraient pas compris. Question de génération. Les temps changeaient et il fallait bien se mettre au diapason. Lui-même ne posait pas de questions. Même si lui ne s’offrait ...
    ... jamais de soirées déjantées avec des copains. Il était trop sérieux. Tout juste se permettait-il de rares après-midi en « after » après des réunions politiques avec quelques amis. Et encore, ça n’était que pour parler politique. Mais pour ce soir-là, Stéphanie avait prévu autre chose. Qu’elle n’aurait pas pour tout l’or du monde raconté au mari de Marie-Cécile. Il avait beau être moderne il aurait peut-être mal digéré que sa femme, avec son statut social qui plus est (elle était notaire, tout de même) aille voire des chippendales se trémousser devant elle, à portée de sa main, même si c’était une surprise concoctée par Stéphanie, qui, elle-même, ne l’avait pas raconté à son mari. Ça resterait un secret entre filles. Bien entendu elle savait que ça ne choquerait pas Marie-Cécile. Si cette dernière avait une vie bien sage, bien rangée, c’est surtout parce qu’elle n’avait pas trop le choix, pas trop le temps, pas vraiment d’occasion, coincée entre les conventions sociales, son statut, son étude, et son planning serré de mère de famille. Mais ça n’était ni l’envie ni les fantasmes qui lui manquaient, qu’elle n’avait de cesse de confier à sa meilleure amie et confidente, un peu plus délurée qu’elle, et surtout qui osait un peu plus qu’elle franchir le pas pour s’offrir quelques aventures fugaces en cachette de son mari qui la prenait presque pour une sainte ; et Stéphanie ne manquait pas de narrer à Marie-Cécile ses aventures sexuelles pour la faire baver et fantasmer encore plus. ...
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