Vacances de Julie (1)
Datte: 27/09/2018,
Catégories:
Inceste / Tabou
... ce contretemps avec bonne humeur, ma mère me regarde en riant : — Tu as de la chance, tu as un lit pour toi seule, tu n’es pas obligée de dormir avec nous ! Cette réflexion m’énerve un peu, car ça fait bien longtemps que je ne viens plus envahir leur lit. Lorsque j’étais plus petite, c’était une de mes habitudes. J’accourais avec mon ours pour finir la nuit avec eux. Je prétextais une frayeur nocturne ou simplement une insomnie. En grognant ils finissaient par m’accepter et me faire une petite place, soit à coté de l’un, soit à coté de l’autre ou soit entre les deux. J’adorais sentir la chaleur de leurs corps et l’odeur de leur peau, cela me rassurait. Il faut dire qu’à la maison il y a une forte tradition naturiste et c’est la mode de dormir nu. En vieillissant, voulant céder à une soit disant hygiène de vie dans l’air du temps, j’ai voulu mettre en cause cette pratique débonnaire vis-à-vis de la pudeur, mais sans réel résultat. Les portes ne restaient pas fermées longtemps. Les habitudes pratiques l’emportaient chaque fois. Et puis, j’ai accepté cette situation comprenant que je ne changerais rien aux habitudes des parents et devenant plus indulgente avec l’image des corps, j’ai continué à dormir nue, sans devenir exhibitionniste pour autant ! Donc la promiscuité de cette nuit d’étape ne me gène guère, je m’en fais une raison comme faisant partie des aléas du voyage… Et puis, un délicieux fumet de souper chatouillant les narines m’aide à faire l’impasse sur ce petit ...
... désagrément. Je comprends mieux maintenant pourquoi ce point de chute à l’écart de la grande route a été choisi. 2- Guidés par l’odeur, nous nous dirigeons donc vers la salle du restaurant ; nous les deux femmes, nous encadrons notre homme, mon père. En passant devant la grande glace du vestibule je peux comparer ma silhouette avec celle de ma mère : même taille et même corpulence, juste une différence de couleur de cheveux. Elle est plus blonde que moi, mais pour ce détail, il est difficile d’en accuser les gènes. Papa a l’air d’apprécier notre équipage et les regards qu’il suscite. Un monsieur jovial vient à notre rencontre, je comprends vite que c’est le patron de l’établissement. Il nous guide vers une table joliment disposée, nappe blanche, serviettes tissu, profusion de couverts et de verres encadrant des assiettes blanches. Il nous présente le menu en nous faisant la promotion du plat du jour. Abrutis par le voyage, nous succombons sans résistance à ses sujétions, soulignées de cette ambiance chaleureuse et familiale. Nous engloutissons avec appétit et gourmandise les mets servis. Est-ce l’apéritif et le demi-verre de vin qui font que j’ai chaud aux oreilles à la fin du repas ? La discussion enflammée sur l’intérêt touristique de la région que nous n’avons d’ailleurs ni le temps et ni l’intention de visiter… y est aussi pour quelque chose. Le repas terminé, nous bavardons encore un moment en sirotant le petit verre de digestif, cadeau de la maison. J’ai maintenant ...