1. Allemande


    Datte: 27/09/2018, Catégories: fh, intermast, Oral pénétratio, fsodo,

    L’histoire que je narre ici s’est déroulée dans les années 80. À cette époque j’avais une trentaine d’années, et je travaillais dans le secteur des engrais agricoles. Je parcourais donc la partie Est de la France, de Lyon à la Lorraine, pour placer auprès des agriculteurs les produits de la société. Bien entendu pendant toutes ces années, il m’est arrivé quelques histoires plus ou moins piquantes. Celle que je narre ici fait partie des plus originales que j’ai pu vivre. Par une chaude soirée de juin, je fis étape dans un hôtel où je n’étais jamais allé, et qui était situé en périphérie de la ville, dans un cadre agréable, loin de l’autoroute. Je pris ma chambre à la réception, et en montant je remarquais, posé sur une étagère dans l’escalier, un accordéon. Il faut dire qu’à mes heures, c’est un instrument que je pratique, et sans un être un champion, je fais danser quelquefois les membres de la famille ou des amis au cours de soirées festives. Cet instrument attira particulièrement mon attention, car il était du type « accordéon piano », c’est-à-dire que le clavier main droite possède des touches comme celles d’un piano, et du même modèle que celui sur lequel j’avais appris. Je pris ma douche, et alors que je me préparais à descendre - j’avais l’intention d’aller faire un tour en ville-, j’entendis un brouhaha dans le couloir. Il s’agissait d’un groupe d’allemands qui venaient d’arriver, et qui cherchaient leurs chambres. Je passais au milieu d’eux, et je m’arrêtais à ...
    ... nouveau en admiration devant l’instrument que je trouvais en excellent état, et dont j’aurais bien voulu tâter les touches. — Ach ! Die ist schön ! Spielen Sie Musik ? (Il est beau ! vous jouez de la musique?) Derrière moi un allemand d’une soixantaine d’années, une valise à la main me montrait l’instrument. Il se trouve que je parle assez bien l’allemand, (j’y ai fait mon service militaire), et nous échangeâmes quelques propos. C’est ainsi que j’ai su qu’il faisait partie d’un groupe de touristes originaire de la région de Münich qui allait visiter les châteaux de la Loire. Je le laissais gagner sa chambre, et je posais ma clé à la réception. Je ne sais pas pourquoi j’ai demandé à la réceptionniste l’origine de cet instrument, mais à cet instant le patron, un gaillard d’un mètre quatre vingt dix, et pesant au bas mot ses cent vingt kilos, arriva. — Et bien demandez donc à monsieur T.— Cet instrument appartenait à mon père, mais à son grand regret je n’ai jamais su en jouer, peut être « Au clair de la lune » et encore ! dit il en riant. Je lui narrais mon histoire d’accordéoniste amateur, et il me dit que si je voulais en jouer, il n’y voyait aucun inconvénient. Nous en sommes restés là et je suis allé faire un tour en ville, puis vers huit heures demie, je rentrais dîner à l’hôtel dont la table était réputée et assez bon marché. Les allemands étaient à table, faisant du bruit et, au regard que leur lançaient certains convives, ce n’était pas du goût de tout le monde. Le hasard du ...
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