1. Allemande


    Datte: 27/09/2018, Catégories: fh, intermast, Oral pénétratio, fsodo,

    ... placement fit que je me retrouvai à une table voisine de l’allemand qui m’avait déjà parlé dans l’escalier, il était attablé avec un autre homme, et trois femmes, tous dans la soixantaine. Ils me félicitèrent pour ma connaissance de la langue de Goethe, et nous avons ainsi discuté un bon moment de choses et d’autres. Cela avait pour moi l’avantage de maintenir mon niveau d’allemand, et aussi de m’occuper la soirée. Ludwig, c’était le nom de cet allemand, m’invita à l’issue du repas à prendre un verre, une bière en l’occurrence, et avec les autres personnes présentes à la table nous sommes allés au bar. Je ne sais comment la conversation et venue à la musique, et pourquoi Ludwig fit référence à l’accordéon. Et puis de fil en aiguille, la bière aidant, je proposais de jouer un morceau. — Ach Ja ! Spielen Sie Musik ! dirent-ils en cœur (Jouez de la musique) Je demandais à voir le patron, et celui-ci m’accompagna dans l’escalier, prit avec une facilité déconcertante cet instrument, ce modèle assez ancien pesait bien douze kilos, et m’aida à passer et à régler les bretelles. Je lançais quelques notes pour le prendre en main, puis revenant vers le bar j’y fus accueilli par un tonnerre d’applaudissements ! Je commençais par jouer quelques valses, puis un tango. À chaque fois l’assistance m’encourageait, et à plusieurs reprises, le barman me faisait des signes pour m’indiquer que l’on venait de m’offrir un verre ! Si j’avais du tout boire, j’aurais pissé toute la nuit et au-delà ! ...
    ... Mais cela était fait avec générosité et dans la bonne humeur. Je me rappelais aussi que mon second professeur d’accordéon était Alsacien, et m’avait fait travailler pas mal de mélodies de son pays ; aussi je commençais par une valse qu’il m’avait apprise, et ce rythme, proche de la musique d’outre Rhin sembla subjuguer une partie de l’assistance. Je me lançais alors dans un enchaînement de ces musiques, et même certaines que j’avais simplement entendues dans des tavernes lors de mon service militaire et qui firent un effet à certaines personnes de l’assistance : une des femmes se leva, et vînt m’embrasser, et se mit à chanter, moi l’accompagnant, sous les flashes de quelques un de ses amis ! La soirée s’avançait, et l’ambiance allait crescendo, tant et si bien que vers onze heures, le patron qui était aux cuisines vînt et semblait très heureux de voir l’ambiance qui régnait alors dans son établissement. Il s’éclipsa, et revînt avec quatre ou cinq bouteilles de champagne ! — C’est la tournée du patron !dit-il Je traduisis ceci en allemand, et les « Prosit » fusèrent, entrecoupés de notes de musique. C’est au cours de cet épisode « Champagne » que je sentis la main de la « chanteuse » qui s’était posée sur mon épaule, se crisper légèrement à deux ou trois reprises. Sur le moment je n’y prêtais guère d’attention mais à la fin du morceau suivant, elle m’embrassa à nouveau et me dit quelque chose à l’oreille que je ne compris pas, mais son regard avait tout dit ! Je m’étais fait ...
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