1. Mon tendre mari


    Datte: 28/09/2018, Catégories: fh, couple, hotel, Oral fsodo, confession, amourdura,

    Mon tendre mari Ce récit, dont je suis l’héroïne, raconte un plan que j’ai savamment élaboré afin de pimenter ma vie de couple. Cette histoire a sa part de vérité, mais je n’ai pas encore mis en pratique ce plan, car j’ai peur des conséquences. *** C’est vendredi soir et, après une semaine de travail pénible et ennuyeux, mes amies me proposent d’aller boire un verre afin de se détendre un peu, j’accepte bien évidemment. Comme à leur habitude tout se décide à la dernière minute, je déteste ça en principe car je suis assez carrée dans ma vie. Je suis une mère au foyer où l’imprévu n’est pas toléré. Je décide donc, pour un soir, d’oublier mon quotidien, de laisser mon mari, mes enfants à la maison et de me divertir un peu. Bien sûr, avant de partir, j’ai préparé le repas, donné le bain, raconté une histoire et déposé les baisers. Je me suis ensuite habillée, maquillée, parfumée. Quel plaisir de se sentir femme, belle et sexy. J’ai souhaité une bonne soirée à mon chéri, j’ai pris mes clefs de voiture et je suis partie. Sur la route qui me mène chez mon amie Adèle, je repense aux changements qui se sont produits en moi depuis quelques temps ; je sors, je m’habille avec recherche, mais pourquoi maintenant ? Tout ceci était impensable avant. Est-ce que j’arrive à un tournant de ma vie ? À 28 ans déjà ? Mon dieu, que sera la crise de la quarantaine, et pire, de la cinquantaine ? Il est vrai que je n’aime plus vraiment mon travail, je m’y ennuie. C’est vraiment dommage étant donné ...
    ... que ça fait à peine deux ans que j’y suis. Vais-je devoir encore changer ? Je ressens le besoin d’évoluer, de me sentir utile et qu’on apprécie mes compétences. Je stagne et je ne me sens plus à ma place. Mon couple aussi est dans une période creuse ; après onze ans de vie commune, j’ai encore le besoin de nouveauté, mais est-ce encore possible ?(gros soupir). Heureusement, ce soir je vais pouvoir papoter avec mes copines. Même mieux, on va cancaner comme seules les filles savent le faire. Aucun tabou, tout sera dit. Je prends mon portable et fais sonner Adèle pour qu’elle descende. C’est pénible d’être une des seules à avoir le permis, je ne peux jamais boire plus que de raison, je ne peux oublier pour un moment mes soucis, je ne peux jamais me réveiller avec la migraine. En même temps, je n’aime pas l’alcool, mais bizarrement je m’accorde un verre ou deux ces temps-ci. Adèle arrive et nous voilà sur la route en direction d’un bar qu’on a décidé d’inaugurer. J’aime vraiment ma région et surtout ma ville ; petite ville située au creux d’une colline et au bord de la mer. Le parfum de la garrigue et l’odeur de l’iode. Nous sommes au début du printemps et les gens commencent à sortir de chez eux pour profiter de la timide chaleur du soir. Nous arrivons les premières et nous décidons d’attendre dehors nos deux compères en grillant une cigarette. Adèle a été ma meilleure amie au collège, nous nous sommes perdues de vue au lycée puis retrouvées il y a deux ans, avant qu’elle ne parte ...
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