Pour Tilya
Datte: 29/09/2018,
Catégories:
fh,
inconnu,
amour,
pénétratio,
sf,
aventure,
amourdram,
... sortir ensuite. Je tentai de la rassurer ; elle me fit promettre de la retrouver là ensuite. Qu’on pourrait continuer à être ensemble, à s’aimer, à faire l’amour. Elle, elle serait avec trois autres dans l’équipe qui devrait intervenir à la chaîne de télé. Son job n’était guère plus facile que le mien, mais ils étaient quatre, et d’eux ne dépendait pas la réussite des opérations. La soirée et la nuit qui suivirent furent encore pur plaisir. Je me sentais bien avec elle ; et c’était au-delà du sexe, j’avais l’impression qu’on s’entendait à merveille. Elle était ma plus grande motivation, bien devant la vengeance ou la cause que j’étais censé avoir embrassée. *** Le lendemain était le grand jour, celui où tout devait se jouer. Tilya et moi nous séparâmes dès le lever du jour, nous promettant de nous retrouver quelques heures plus tard, après la réussite du projet. D’un côté, j’étais effrayé, et d’un autre, j’étais excité, presque heureux. Mais surtout, il y avait Tilya. À 8 h 50, de chez moi, je contactai mon employeur en lui racontant que j’étais souffrant et que je filais consulter un médecin. Puis je retournai au repaire me préparer comme il se devait. J’étais censé aller déjeuner avec Janor, aussi tentai-je à tout hasard d’emporter un couteau, que je mettrais dans mon sac avec une baguette de pain et un pot de rillettes ; on verrait bien. Bal m’avait fait préparer divers autres trucs. Une bouteille d’eau en organoplastique accompagnée d’une petite capsule sphérique ...
... transparente de 2 ou 3 cm de diamètre qu’il me demanda de manipuler avec beaucoup de précautions ; il plongea la boule dans la bouteille et la referma. Il m’expliqua que la boule contenait de l’iodure d’hydrogène, qui, une fois mélangé à l’eau, donnerait de l’acide iodhydrique, extrêmement puissant et corrosif. Si j’en avais besoin, je n’aurais plus qu’à faire imploser la boule en augmentant fortement la pression autour de la capsule : en comprimant assez fort la bouteille, la membrane extrêmement fine de la boule cèderait, le gaz se mélangerait à l’eau et j’obtiendrais de l’acide. Une autre petite bouteille, qui paraissait vide, mais contenait du sévoflurane, un gaz parfaitement incolore mais puissamment anesthésiant. Une troisième qui contenait du jus de fruits bourré de somnifères. _ Avec tout ça, dit-il, tu devrais pouvoir t’en sortir. Tu pourras endormir qui tu voudras, soit avec les somnifères, soit avec le gaz. Et si c’est comme je crois, l’acide peut peut-être te servir à désactiver le serveur. Ou bien encore à forcer une serrure trop gênante. *** Juste avant midi, j’arrivai devant le bâtiment du Service des Renseignements. Pour commencer, deux gardes gouvernementaux barraient l’entrée. Je m’approchai d’eux. _ Bonjour. _ Bonjour, citoyen. Que désirez-vous ? _ Je dois retrouver un employé à son bureau, j’ai rendez-vous avec lui. Il s’agit de Janor Fulton. _ Avez-vous une convocation ? _ Euh… non, mais… _ Alors vous ne pouvez pas entrer, je suis désolé, citoyen. _ Mais… nous ...