Pour Tilya
Datte: 29/09/2018,
Catégories:
fh,
inconnu,
amour,
pénétratio,
sf,
aventure,
amourdram,
... devions nous r… _ N’insistez pas, c’est inutile. _ Contactez-le, me conseilla l’autre garde, et demandez-lui de vous fournir une convocation. J’en étais à me dire que ça commençait bien lorsque Janor sortit du bâtiment et me fit un grand signe. Il vint jusqu’à nous et expliqua au garde que j’étais son ami et qu’il se portait garant de moi. Un soupçon de repentir me traversa le cœur par avance. Le garde ne voulut toutefois rien savoir tant qu’il n’avait pas son document. Janor ronchonna mais fut bien forcé de retourner le faire faire. Pendant ce temps, les gardes souhaitèrent vérifier le contenu de mon sac et celui de mes poches. L’un d’entre eux me fit passer sous un portail électrochimique pendant que l’autre procédait à l’examen de mes affaires. _ Vous ne pouvez pas rentrer avec ceci, me dit-il en exhibant mon gros couteau. _ Hein ? Mais c’est juste pour mon repas, je dois déjeuner avec mon ami… regardez, y a rien, dans mon sac, y a que de la bouffe et des boissons. Les deux gardes se dévisagèrent un instant. Janor revint sur ces entrefaites, avec un bon électronique de convocation établi à mon nom. _ Voilà ! maugréa-t-il. C’est fait. Excuse-moi, Lysak. _ T’en fais pas, c’est normal… _ Monsieur, intervint un garde en désignant mon couteau, votre ami citoyen n’est pas autorisé à rentrer avec ceci. _ Qu’est-ce tu fais avec ça ? me demanda Janor. _ Ben, c’est pour mon sandwich… _ Ah oui, quand même… Mais je peux aussi t’inviter à manger, tu sais… Dans tous les cas, laissez, ...
... messieurs, je vous assure que je me porte garant de monsieur Malech. Les gardes se dévisagèrent un instant ; je baissai les yeux en essayant de ne pas penser à ce que j’allais faire. Janor m’accueillait à bras ouverts, j’allais le trahir… Mais je me repris en pensant à Tilya, et à ce que les Gouvernementaux avaient fait au Libertad, et m’avaient fait à moi. _ Allez-y, citoyen. Vous pouvez entrer. *** À 12 h 20, nous étions dans son bureau, une belle petite pièce meublée d’armoires et de plusieurs fauteuils en plus d’une grande table de travail, avec un petit coin douche-lavabo-wc attenant. On devait s’y sentir bien, pour bosser. C’était autre chose que mon misérable coin de table à mon boulot à moi. Je tentais de discuter le plus naturellement du monde avec Janor ; de m’intéresser à ce qu’il faisait, à ses nouvelles fonctions, à comment il allait… J’espérais que ça ne durerait pas trop longtemps ; je me sentais résolument mal à l’aise. J’avais le ventre noué ; et je regardais toujours ma montre, à la dérobée. Il était 12 h 45 quand il me proposa : _ Je t’invite à déjeuner au restau du Service ? _ Euh… non, je ne crois pas. Tu sais, je ne vais pas pouvoir rester longtemps, je reprends le travail bientôt. Je voulais juste bavarder avec toi un petit peu. En farfouillant dans mon sac pour en sortir la nourriture, je poursuivis : _ Si ça ne te gêne pas, je vais manger mon sandwich devant toi ; et tu pourras aller au restau après, dès que je serai parti… _ Comme tu veux. Mais c’est ...