Pour Tilya
Datte: 29/09/2018,
Catégories:
fh,
inconnu,
amour,
pénétratio,
sf,
aventure,
amourdram,
... des murs, un ordi plus petit qui devait servir de visiophone. Mais je n’eus pas le temps de regarder davantage ; une caméra circulaire venait de se déclencher, sans doute sensible à la lumière, ou au mouvement. Aïe ! Inutile d’espérer ne pas être repéré… Par acquit de conscience, j’ôtai ma casquette et vins la placer juste sur le capteur de la petite caméra. Ça ne changerait rien, mais ça me rassurait. Quand ils verraient qu’il y avait un problème avec cette caméra, ils rappliqueraient à toute allure… La question que je me posais était :est-ce qu’ils mettront plus de 13 minutes à intervenir ? Non, 12 minutes. Merde, fallait vraiment pas que je traîne ! Mais les deux portes de sécurité me donnèrent soudain une idée. Elles étaient certainement parfaitement étanches ; j’allais gazer le sas de sévoflurane, comme ça, ceux qui entreraient pour m’attraper, pfffioup ! dans les vapes ! Il faudrait juste que je fasse attention en sortant, moi, et aussi en le mettant. Mais ça valait sans doute le coup… Je sortis ma petite bouteille visiblement vide et m’approchai de la porte. Je pris une profonde inspiration, ouvris à peine la lourde porte blindée, y passai la bouteille et en retirai le bouchon, puis refermai rapidement la porte. Avant de respirer à nouveau. 9 minutes, fallait vraiment que je me prépare. J’observai attentivement les machines, j’avais moins de dix minutes pour trouver comment les désactiver. Elles étaient alimentées par un câble gros comme mon pouce qui entrait ...
... directement dans le mur, sans prise ; pas sûr que je puisse les arracher les deux au même instant… Et l’accès via l’écran était protégé par mot de passe, bien sûr. Qu’est-ce que j’avais dans mon sac ? Mon couteau… J’essayai d’entailler le câble d’alimentation. Mais il paraissait blindé… Il me restait ma bouteille d’acide. Peut-être que l’acide pourrait attaquer le blindage du câble ; je n’aurais plus qu’à le finir au couteau… 7 minutes… Je sortis la bouteille d’eau qui contenait la petite boule transparente quasiment invisible ; je la pressai fort des deux mains, comprimant l’organoplastique. La boule à l’intérieur se déforma et finit par imploser, libérant le gaz. Il y eut de grosses bulles qui montèrent vers le haut de la bouteille, puis une sorte de mousse se forma. Je retournai la bouteille deux fois, pour tout mélanger ; l’eau parut soudain pétiller, la bouteille se gonfla quelque peu ; j’en ôtai le bouchon, une drôle d’odeur se répandit, mais Bal m’avait dit que seul le contact était dangereux. 5 minutes… Je m’installai entre les deux câbles des serveurs, et préparai à côté de moi mon couteau et ma bouteille d’acide. Et j’attendis, le cœur battant, regardant s’égrener les minutes. 3 minutes… Un bruit vers la porte. Mon ventre se noua une fois encore. Quelqu’un s’approchait. J’espérais que le sévoflurane serait suffisamment rapide à agir. J’entendis la première porte s’ouvrir. Si la deuxième s’ouvrait aussi, je devrais m’arrêter de respirer… 2 minutes… Un autre bruit, sourd. Un ...