1. Pour Tilya


    Datte: 29/09/2018, Catégories: fh, inconnu, amour, pénétratio, sf, aventure, amourdram,

    ... corps qui s’était effondré ? La porte tenait bon. Et ces secondes qui n’en finissaient pas… 1 minute… Je m’emparai de la bouteille d’acide, prêt à en verser une bonne dose sur les deux câbles. Je ne savais pas du tout si ça agirait vite. Ni même seulement si ça marcherait. 30 secondes… 20 secondes… Je versai de l’acide iodhydrique sur le premier câble, près du mur ; ça se mit aussitôt à agir ; à fumer et à presque grésiller. Puis sur le deuxième câble. J’attrapai mon couteau. 5 secondes… Je pris le couteau à deux mains et le levai aussi fort que je pus en travers du premier câble, juste le long du mur, là où avait agi l’acide. Le câble céda net. Mais de l’acide agissait sur le couteau. Aussi vite que possible, je fis de même sur le deuxième câble. Mais il ne se cassa pas. Je recommençai, usant de toutes mes forces. Il se rompit enfin. Mais quelques gouttes d’acides me giclèrent sur les mains ; je me retins pour ne pas hurler. J’avais rempli ma mission ! Je poussai un profond soupir… Mais il me restait à sortir, maintenant ; et il ne fallait sans doute pas traîner. La lame du couteau était en train de se désagréger à vue d’œil. Je le jetai dans la petite flaque d’acide qui s’était formée par terre ; je renversai également le contenu restant de la bouteille, inutile de prendre des risques à trimbaler ça. Puis j’attrapai mon sac. La deuxième porte, celle de l’extérieur, avait été ouverte ; le sévoflurane avait dû se répandre dans tout le couloir. Je ne savais pas du tout s’il ...
    ... agirait longtemps. Je pris une profonde inspiration et ouvris la porte intérieure, en arrêtant de respirer. Dans le sas, il y avait le corps d’un homme, affalé. C’était Malloy. Je l’enjambai et fonçai en direction de l’escalier de secours. Tant pis si ça déclenchait l’alarme. Non ! il y avait la petite clé de Malloy. Mais est-ce que je parviendrais à me retenir de respirer suffisamment longtemps ? Je revins vers lui et fouillai la poche d’où il avait sorti sa petite clé. Je pris son trousseau et me remis à courir, toujours sans respirer, jusqu’à la sortie de secours. Il y avait plusieurs clés, je ne me rappelais plus laquelle c’était. En tremblant, j’essayai d’en insérer une, qui ne rentra pas, puis une seconde, que j’essayai en vain de tourner. L’air commençait à me manquer sérieusement. Mais la troisième fut la bonne. Elle tourna dans la minuscule serrure. J’ouvris la porte et la refermai derrière moi. Je montai quatre à quatre les marches de l’escalier, me retenant toujours de respirer jusqu’à ce que je n’en puisse plus. Arrivé au rez-de-chaussée, je tentai de me calmer un peu. Je me remis à respirer normalement et m’épongeai le front, les tempes et la nuque d’un revers de manche. J’allais tenter de sortir comme si de rien n’était par l’entrée principale du bâtiment. Je refis jouer la petite clé de Malloy et quittai tranquillement l’escalier de secours. Je débouchai dans un autre petit couloir qui m’emmena tout au fond du hall principal. Une activité inhabituelle semblait y ...
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