Pour Tilya
Datte: 29/09/2018,
Catégories:
fh,
inconnu,
amour,
pénétratio,
sf,
aventure,
amourdram,
... régner. Plusieurs personnes couraient partout en criant, et il y avait la cohue vers les ascenseurs. Les attentats avaient sans doute eu lieu. Vers l’entrée, au bureau d’accueil, c’était le délire ; un type était en train de donner des ordres au visiophone dans tous les sens, pendant que deux femmes tapaient à toute allure sur leurs ordinateurs. Je passai en évitant tous les regards ; personne ne semblait faire attention à moi. Je sortis du bâtiment. _ Hé, vous ! Où allez-vous ? C’était le type à l’accueil qui s’adressait à moi. Sans m’arrêter, je lui criai : _ C’est Malloy qui m’envoie faire un repérage ; il pense avoir une piste. _ Hein ? Et où il est Malloy, justement ? _ Au moins deux, au serveur de surveillance. Il reprit sa discussion au visiophone. Je sortis. Il n’y avait plus qu’à repasser devant les deux gardes ; en espérant qu’ils ne me reconnaîtraient pas. _ Que se passe-t-il, monsieur ? me demanda l’un. _ Un attentat, visiblement. L’un d’entre vous devrait entrer, vous seriez peut-être plus utile qu’ici. _ J’y vais ! L’autre me regarda passer d’un pas soutenu, mais me cria soudain : _ Hep ! Attendez ! Toujours sans m’arrêter, je me retournai. _ Oui ? _ Vous avez oublié de rendre votre badge. Il est interdit de sortir avec ces badges. _ Ah oui, zut ! fis-je légèrement, toujours sans m’arrêter. Mais je ne fais que l’aller et retour, c’est Malloy qui m’envoie sur une piste. Tenez, vous voulez bien me le garder ? Il fit une drôle de tête ; j’ôtai le badge du ...
... costume de Janor et le lui lançai en criant : _ Fulton ! Je serai revenu dans une heure ou deux. Le badge tomba à quelques mètres de lui. Je me retournai de nouveau et m’éloignai rapidement. Je tournai au premier coin de rue et me mis à courir, tournant au hasard des passages. Je ne m’autoriserais à souffler que lorsque je serai très loin de là, plus en sécurité. Je parcourus aussi vite que possible les deux kilomètres qui me séparaient de mon conapt-bloc. Au fur et à mesure de mon trajet, je devinais les gens dans un état croissant d’inquiétude. L’opération avait dû réussir… *** Je soufflai enfin. Il était 14 h 50. Je m’étais changé, avais rempli un sac de quelques affaires auxquelles je tenais et avais rejoint la station de funiculaire la plus proche, où j’avais passé les détecteurs grâce au badge personnel de Janor. L’écran de mon wagon ne cessait de diffuser en boucle le message d’une organisation qui se faisait appeler « Pour un monde plus juste » et qui promettait au monde de se libérer de la pression morale de nos dirigeants économico-politiques corrompus qui profitaient de l’état de guerre blablabla… Je regardai tout en bas, par la fenêtre du funiculaire : de la fumée montait de plusieurs endroits du cœur-cité. Visiblement, tout avait fonctionné. Autour de moi, l’inquiétude était presque palpable. Les gens regardaient la fumée, puis l’écran, puis de nouveau la fumée. D’autres discutaient d’un ton alarmé. Quelques autres, enfin, avaient l’air ravis. _ Oh ! Regardez ! cria ...