Chroniques immortelles (19)
Datte: 29/09/2018,
Catégories:
Divers,
... continue à jouir comme une folle !!! Lucien me contemple un sourire satisfait sur son visage. — Tu es magnifique, dit-il, exactement comme j’espérais. Voyons maintenant ce qui se passe si tu retrouves une sensibilité normale… — Qu’est-ce que… qu’est-ce que tu fais ? C’est seulement à ce moment que je réalise ma bêtise, que je me rend compte que j’ai été un jouet entre les pouvoirs de ce type, à ce moment précis ou je retrouve une sensibilité à la douleur ordinaire. Et la douleur arrive, horrible, lancinante, insoutenable. Tout mon corps me hurle d’arrêter le supplice. Avec horreur, je réalise que je n’ai plus le moindre contrôle sur mon corps. Je ne parviens pas à le rendre insensible. Je n’ai plus aucun pouvoir ! Je me tord, je bave sous l’effet de la douleur, je pleure, je supplie, je ne parviens même pas à m’évanouir, je hurle !!! Et Lucien qui me regarde me débattre en riant comme un dément ! Et puis, j’entends un claquement et comme une brûlure sur le torse. Un fouet ! Ce salaud me fouette comme une vulgaire esclave ! La lanière me cingle, marque ma peau, me fait crier à chaque impact, m’arrache des mouvements incontrôlés. Double peine ! Car à chacun de mes mouvements, mes seins martyrisés m’envoient des douleurs intenses. Je n’ai pas d’autres choix que d’encaisser les morsures du cuir sans bouger, sans réagir. Je ne peux que hurler ma douleur… Et soudain , un éclair aveuglant ! Un fracas de tonnerre ! Puis deux autres ! Je m’écroule sur le sol. Quelque chose a ...
... tranché les cordes qui me suspendaient au plafond et celles qui m’écartelaient. Instantanément, je retrouve le plein contrôle de mes pouvoirs. Je m’insensibilise, arrache avec horreur les crocs qui me transpercent la poitrine. Je me guéris, décroche les mousquetons. Qu’est-ce que ?… Antinea… Jamais je ne la trouverai aussi belle, aussi sombre, aussi menaçante que ce jour là… Son regard a viré au noir. Une lueur meurtrière danse au fond de ses yeux. Et des éclairs menaçants l’environnent,claquent contre les murs, ondulent autour d’elle, accompagnés de grésillements. On dirait un guerrier Sith, on dirait Palpatine… ou alors Tornade, des X-men... — Antinea ! Lance jovialement Lucien. Quelle surprise ! Ça fait un bail dis donc ? — Qu’est-ce que tu fais ici ? Gronde t-elle… — Qu’est-ce que je fais ? Drôle de question ! Ça se voit non ? Je m’amuse un peu avec ta copine ! — Tu… le connais ?dis-je péniblement. — Et comment que je le connais, répond Antinea, tout le monde le connaît. Ce mec est une ordure, un renégat. C’est le mal absolu, la personnification même des malheurs sur cette Terre, un fils de pute ! — Ah pardon ! s’exclame Lucien. Le mal, les hommes le font très bien tout seul, sans avoir besoin de moi. Trop facile ensuite de tout me mettre sur le dos ! Et puis s’il te plaît, n’insulte pas ma mère. C’était une honnête ptérosaure qui a toujours consciencieusement couvé ses œufs avec amour ! — Mais de quoi il parle??? — Tu ES le mal ! Reprend Antinea. Tu es un sadique pervers, tu ...