Marie Claire - Histoires de Sexe

Marie Claire

Cette année l’été joue les prolongations. En ce samedi après-midi d’octobre, les promeneurs sont nombreux sur l’avenue. David et Hervé sont assis à la terrasse d’un café, en train de siroter un pastis en admirant les passantes. Ils s’amusent à noter les femmes en fonction de leurs attraits, jugeant si elles sont baisables ou non. Tout à coup en arrive une, sensationnelle. Belle, grande, fine, des seins pointus et un petit cul qui semble ferme. Par ailleurs, une jolie frimousse, un petit nez, des cheveux coupés courts qui vont bien avec des oreilles collées au crâne. Le tout emballé dans une robe légère, nettement au-dessus des genoux. — Tu vois, Hervé, celle-là, je me la ferais volontiers.— Alors là, aucune chance, tu tombes sur un os.— Tu la connais ?— Oui, elle travaille avec moi à la banque. Une tête bien faite et bien pleine. Mais, en ce qui concerne le cul, elle est intouchable. Plusieurs ont tenté, mais ils se sont fait ridiculiser avec à chaque fois une remarque qui tue et qui met les rieurs de son côté. Tu ne risques pas de l’avoir celle-là.— Eh bien, je te parie que si. Ce sera peut-être long, mais j’y parviendrai.— Cela m’étonnerait. Famille rigoureuse, père colonel, frère protecteur à qui je n’aimerais pas me frotter.— Je te parie une semaine au ski.— Je veux bien, mais, il me faudra des preuves.— D’accord, tope là. Simplement, tu me mets en contact. -o-o-O-o-o- David Avec Hervé, nous avons élaboré tout un plan pour que je fasse connaissance avec cette fille ...

... sans éveiller ses soupçons. Comme convenu, un soir j’ai attendu Hervé à la fin de son boulot. Nous sommes restés à discuter, attendant la sortie de la belle. Quand elle est apparue, Hervé s’est approché d’elle : — Marie, mon copain me demande un renseignement pour un prêt immobilier, mais ce n’est pas mon rayon. Tu ne voudrais pas le renseigner s’il te plaît ? Elle nous a examinés, méfiante : Hervé, elle le connaissait, mais son copain ? — Je veux bien, téléphonez-moi pour prendre rendez-vous.— Je vous remercie, mais je travaille. Est-ce que je pourrai vous faire passer mon dossier par Hervé, vous me direz ce que vous en pensez.— Bien, j’étudierai votre cas, je vous donnerai mon avis.— Je vous remercie, mademoiselle. Le contact est pris. Pour le reste, je suis agent immobilier, alors pas de problème pour monter un cas bien emberlificoté. Le lendemain à midi, j’ai remis mon dossier à Hervé. Pendant deux jours je n’ai pas eu de nouvelles. Puis, un soir en rentrant, mon téléphone a sonné. — Monsieur David, je suis Marie, la collègue d’Hervé. Il m’a remis votre dossier, je l’ai examiné, il est un peu complexe. Il faudrait que je vous voie pour vous indiquer les différentes options possibles.— Je vous remercie, mais malheureusement, je ne puis me libérer pendant les heures ouvrables. Nous ne pourrons donc pas nous rencontrer. Tant pis, je me débrouillerai autrement, je vous remercie. Le cas est intéressant pour elle, possibilité d’accrocher un nouveau client. Est-ce qu’elle va me ...