Hadès
Datte: 04/10/2018,
Catégories:
fh,
préservati,
pénétratio,
hfisté,
attache,
humour,
policier,
aventure,
... venait seulement de se rendre compte de l’ampleur de la tâche. — C’est la guerre que tu prépares ?— C’est la guerre quenous allons leur faire ; une guerre à outrance, sans merci. Ils doivent tous disparaître sinon tu ne seras jamais en sécurité, ni ta fille.— Même Jorge ?— Surtout lui ! Quand tu as un ténia, il ne faut pas hésiter à lui écraser la tête. Pour la première fois, la policière se dit qu’ils pouvaient réussir, que rien ne semblait pouvoir arrêter cet homme, et pour la première fois elle eut peur. Dans une jolie gentilhommière située loin de toute habitation, un homme au visage rond et avenant réglait les derniers détails de l’échange qui devait s’opérer dans un peu plus de deux jours. Son fils, la chair de sa chair, le sang de son sang, se trouvait dans les geôles françaises. Certes, il venait de se faire la malle grâce à cette saloperie de flic, mais jamais pareil affront ne lui avait été fait.De rage, il se rendit dans le boudoir. En règle générale, les « invités » étaient retenus dans la cave spécialement aménagée en chambre de torture. Mais il aimait avoir ses invités de marque directement sous la main pour calmer ses nerfs de temps en temps. Attachée sur une chaise, Yona, la fille de Marika, pleurait. Face à elle, un garde au visage grêlé la fixait sans relâche.Une chienne berger allemand se tenait là aussi ; si la gamine tremblait de peur près de la bête, elle se rendit vite compte que le seul être doté de sentiments humains était cet animal qui lui ...
... léchait la main.— Elle te goûte : elle aime la chair tendre… se marrait le vérolé.Jorge entra ; allait commencer sa relaxation sur la petite en la giflant, mais son téléphone sonna avant qu’il ne puisse se calmer les nerfs ; les affaires passaient avant tout. La petite sanglotait.~~oOo~~— Il nous faut téléphoner au paternel de notre bombe ambulante.— Pourquoi ?— Tu lui as dit vouloir régulièrement des nouvelles de ta fille ; si tu n’appelles pas, il va se méfier, cette vieille ordure.— Je n’ai plus de portable.— J’ai ce qu’il te faut.Il sortit d’une armoire un téléphone étrange.— Téléphonie par satellite. Tu connais ? Intraçable par des moyens conventionnels. Il t’a appelée sur le portable de ta fille ; appelle-la, tu tomberas sûrement sur ce vieux furoncle. T’inquiète, la maison est protégée par un brouilleur d’ondes.Les mains tremblantes, elle composa le numéro de sa fille.— Monsieur Martinez, c’est moi.— Tiens donc, ma fliquette préférée… Mes amis m’ont narré tes exploits ; bravo ! Le guignol qui t’a aidée à sortir, qu’en as-tu fait ?— Il est parti de son côté sans demander son reste. Je veux entendre ma fille.— Des ordres, maintenant ? D’accord, écoute-la.Il pinça la joue de la petite qui cria.— Maman, il me fait mal.— Arrêtez, arrêtez !— Qui est le patron ?— OK, c’est vous.— Bien. Je vais te donner tout de suite le lieu et l’heure de rendez-vous : ça évitera de te faire repérer avec des coups de fil à répétition. À partir de cette minute, plus de communications. À dans deux ...