1. Hadès


    Datte: 04/10/2018, Catégories: fh, préservati, pénétratio, hfisté, attache, humour, policier, aventure,

    ... jours, ma jolie.— Ma fille !— Il faut me faire confiance.Le lieu de l’échange se situait dans le département de l’Eure-et-Loir. Un endroit bien paumé, choisi certainement pour sa tranquillité.~~oOo~~Le ministre de l’Intérieur, Maurice Tamboul, triturait ses sourcils qu’il avait fort longs, signe chez lui d’un profond malaise. Devait-il, oui ou non, prévenir le Mexicain basané que ses services n’arrivaient pas à retrouver la trace de cette satanée bonne femme ? Devait-il le prévenir que l’homme qui l’avait aidée à s’échapper était un croisement entre un T-Rex et un cobra royal ? Sa main hésitait au-dessus du téléphone. En vieil arnaqueur qu’il était, il analysait chaque situation. Si cet Hadès était aussi efficace qu’on le présentait, il pouvait le débarrasser du Mexicain, et par la même occasion de toutes les preuves que celui-ci détenait : versements sur ses comptes en Suisse ou aux Caïmans, vacances à Bali ou dans d’autres lieux paradisiaques tous frais payés. Et surtout ces saloperies de vidéos où on le voyait avec son ami le sénateur René Hauprenne… On les voyait se faire sucer par une jeune beauté d’ébène et une autre blonde ; ils semblaient tous quatre y prendre beaucoup de plaisir. Les jeunes femmes ne possédaient rien en commun avec sa quinquagénaire d’épouse, madame Tamboul étant particulièrement dodue ; ne parlons même pas de la grenouille de bénitier nommée Marguerite Hauprenne.Ordure de Martinez… il avait des heures de vidéos comme celles-là. Martinez y Calzon ...
    ... détenait de quoi les placer au frais pendant plusieurs générations.Il ne décrocha pas son téléphone.« Quand deux chiens se battent, tu n’essaies pas de les séparer. Que le plus fort gagne, et tu achèves le survivant. » (vieux proverbe corrézien).En manœuvrant bien, il pourrait s’octroyer la victoire sur un cartel mexicain et la mise hors d’état de nuire d’un redoutable tueur. Ensuite… Matignon !~o~Jorge Martinez y Calzon revint dans son bureau, alluma la télé et vit sur une chaîne d’infos en continu que la chasse à l’homme – ou plutôt à la bonne femme – ne donnait rien. En effet, la commissaire Marika Serval avait fait évader son amant, un jeune repris de justice assez dangereux. Pour l’instant, aucune trace du couple diabolique qui s’était évaporé dans la nature. Pourtant le planÉpervier avait été déployé.« Pas mal comme trouvaille, les amants démoniaques ; pas trop con, ce ministre… » songea le truand~o~D’entendre sa fille crier, l’appeler à l’aide, de la savoir aux mains de ce malfrat sans foi ni loi, le trop-plein d’émotions fit craquer Marika. Elle éclata en sanglots.— Du calme, ça va aller ; là, tout doux ma belle, murmurait Enènupi en la serrant contre lui et en la berçant comme un enfant, déposant de petits baisers sur les cheveux noirs.La belle enfant n’était vêtue que d’un drap, lui de son boxer ; il ne fallut pas longtemps pour que les mains s’égarent sur les peaux nues, qu’elles explorent de nouveau ces territoires sacrés, que les petits bisous atteignent les ...
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