Hadès
Datte: 04/10/2018,
Catégories:
fh,
préservati,
pénétratio,
hfisté,
attache,
humour,
policier,
aventure,
... police, dans un genre – le sauvetage – que je n’ai jamais pratiqué de ma carrière, je ne pense pas avoir jamais mis la barre si haut.— Trop haut.— Nous verrons.En arrivant, quelques heures plus tôt, ils avaient garé la Xantia dans un grand garage, aux côtés d’un Range Rover dans lequel ils chargèrent les armes et le matériel.— On va planquer le tout dans le coffre ; nous nous équiperons sur place. Il suffit d’un quidam ou d’un de tes collègues un peu trop curieux, sur un barrage, qui se demande ce que nous foutons avec ce genre d’équipement sur le dos.— Que faisons-nous maintenant ?— Nous allons casser une graine et dormir un peu.Allongés dans le lit, enlacés, Marika lui posala question :— Comment…— … suis-je devenu Hadès ?— Oui.— À seize ans, j’aimais une jeune fille ; elle m’aimait. Un autre l’aimait aussi, plus vieux, plus riche, plus puissant, plus sale. Elle s’est refusée à lui. Il n’a pas apprécié. J’eus beau apporter des preuves de son crime, personne ne m’a cru, surtout pas la justice ; pire, je fus soupçonné. J’ai décidé de rendre la justice moi-même : il est mort en sachant que c’était moi, que je le faisais pour elle. Personne ne se douta jamais de rien. Ce fut relativement aisé. Une vocation était née.— Comme ça ?— Oui ; le bouche-à-oreille a fait le reste. Suffit de prendre ses précautions, de rester prudent.— Pourquoi avoir fait une exception avec moi ?— En souvenir d’elle, je ne prends jamais de contrat sur une femme ; ni sur un enfant. Elle attendait le ...
... nôtre… Yona et toi me les rappelez.Marika le prit dans ses bras et se serra contre lui. Ils s’endormirent ainsi enlacés.~o~Dans le château de La Courtilière, la vie continuait son train-train quotidien. À l’arrière du bâtiment s’élevaient les anciennes écuries. Les chevaux ne fréquentaient plus l’endroit depuis longtemps, mais l’odeur du crottin flottait encore dans l’air. L’édifice avait été reconverti en centre de transit et de tri pour des animaux de passage qui avaient eu le malheur de tomber entre les mains du cartel des Martinez, ainsi que des œuvres d’art, mais surtout de drogue. Jorge tenait à surveiller tout lui-même ; il repartirait au Mexique sitôt le système bien rodé, et surtout Federico récupéré.Les sbires du patron allaients’entretenir régulièrement avec les jeunes femmes chargées de servir au château, celles qui emballaient les pièces de musée tout comme celles qui soignaient les animaux ; il fallait bien se vider l’esprit et les burnes… Leslivraisons arrivaient et repartaient dans de petites camionnettes de fleuristes ou de traiteurs, pour ne pas attirer l’attention des péquenots du coin. Le nouveau propriétaire recevait beaucoup, donnait des fêtes, d’où ce trafic de véhicules légers.En ce moment, l’équipe de choc du patron préparait paresseusement l’échange avec la fliquette. Paresseusement, car que pouvait une faible femme seule contre une armada de brutes épaisses surentraînées ?~~oOo~~Pour éviter d’ennuyer Martinez y Calzon pendant sa transaction, Maurice ...