Tennis
Datte: 06/10/2018,
Catégories:
ff,
sport,
volupté,
Elle ouvrit les deux battants du vestiaire avec son pied, d’un geste qui montrait que cette défaite comptait beaucoup plus pour elle, qu’elle ne voulait le montrer. Elle entra dans le vestiaire des VIP ATP, balança son sac et ses raquettes sur la table. Puis alla s’écrouler sur la table de massage et éclata en sanglots. Ces deux balles comptées faute, une vraie erreur d’arbitrage, ont fait d’elle la perdante du jour. Comment la presse de demain allait-elle traiter l’événement ? Elle finit par se redresser, essuya d’un revers de poignet ses yeux verts nuancés de gris, puis commença à se déshabiller. La porte s’ouvrit sans qu’elle ne s’en rende compte, une tête émergea du couloir attenant, une voix douce lui demanda : — Bonjour, je suis à la recherche de votre attachée de presse et je ne la trouve nulle part, l’auriez-vous croisée au retour des courts ? Le petit minois qui s’adressait à elle, s’éclaira d’un franc sourire. — J’espère que je ne vous dérange pas, je ne savais pas que je vous rencontrerais dans ce vestiaire. Dur comme arbitrage, sincèrement désolée pour votre match perdu. Bon, il faut que je la trouve, à plus ! La porte se referma sans qu’elle ait pu prononcer une parole. L’apparition éclair de cette jeune femme la laissa plantée là, sans qu’elle puisse dire à quoi elle ressemblait, n’ayant aperçu que ses cheveux courts et ses yeux bleus. Peut-être la croiserait-elle sans la reconnaître. Elle continua donc à se déshabiller, ôtant le t-shirt humide et décida qu’il ...
... ne ferait plus partie de ces vêtements qu’elle porterait sur un court. Elle le jeta, loin d’elle, il n’était qu’un porte-malheur. Torse nu, elle s’assit et se mit à défaire les lacets de ses chaussures, quand de nouveau la porte s’entrouvrit et la tête aux cheveux hirsutes (plutôt ébouriffés) repassa le pas, et la petite voix demanda : — C’est de nouveau moi, au fait je m’appelle Liléa, je suis chargée de m’occuper de vous pour la soirée cocktail qui suivra la remise du trophée. Mais je dois trouver votre agent et personne ne l’a vu depuis une heure. Il doit me remettre des documents et des clefs de voiture sinon, ce soir, pas de chauffeur et vous devrez rentrer à pied sauf si je mets la main dessus. L’auriez-vous croisé ? Elle releva la tête, ses yeux verts à la rencontre des bleus, sourit puis sans trop savoir pourquoi se remit à sangloter. Le chagrin qu’elle croyait tari, la submergea de nouveau et son corps fut secoué de soubresauts dus aux hoquets qui venaient du plus profond de son être. Liléa, abasourdie par ce qu’elle voyait, se précipita, s’agenouilla près de la joueuse. Lui caressant les cheveux, lui murmurant doucement de se calmer, que tout irait mieux après. Que la défaite ne fait pas le perdant. Tout en continuant à rassurer la jeune athlète, elle laissa sa main descendre le long du dos nu, et se mit à caresser doucement le flanc de la joueuse. Caresse qui fit apparaître, sur la peau encore humide de transpiration, de petits picots de frisson sur toute la zone ...