Tennis
Datte: 06/10/2018,
Catégories:
ff,
sport,
volupté,
... choisi de se taire ; ne rien dire de ces flammes qui léchaient son cœur et embrasaient, certaines nuits, son être tout entier. Nicola quant à elle, laissait glisser sur sa peau cette eau salvatrice et réparatrice. Ses muscles étaient tendus et douloureux suite au match très disputé. La tension s’était fait sentir dès les premières balles et maintenant après la tension, toute cette adrénaline s’évacuait par la bonde de la douche. Elle se laissa aller contre la paroi de la cabine et exhala un long soupir. Elle ferma les yeux, se plongea ainsi dans une douce torpeur avec la vapeur qui s’échappait des robinets. « Hum ! La caresse de l’eau sur ses seins, ses hanches, ses cuisses et son sexe. » Elle se sourit, trouvant cette remarque un tantinet osé après une défaite. Plongée dans ses réflexions coquines, elle ne vit pas la porte coulisser doucement laissant place à Liléa encore habillée. Cette dernière s’introduisit dans l’espace restreint, referma. Nicola les yeux toujours clos, les mains plaquées sur le mur, tournait le dos à Liléa. Laissant couler l’eau, régénérant ainsi ses muscles, son dos et ses cuisses. S’approchant de cette femme tant désirée, elle posa délicatement ses lèvres à la naissance du cou. Là, si douce est la peau à la caresse. Nicola sursauta, se retourna, surprise de ne plus être seule dans cet habitacle exigu. Les yeux dans les yeux, elles se fixèrent longuement. Pas de gestes, pas tout de suite, juste ces longs regards échangés dans la moiteur de l’espace ...
... clos. Seuls, ils exécutaient une parade amoureuse. Ceux de Liléa parcourant le corps tant désiré. Ceux de Nicola, surpris, venaient de se rendre compte que l’intruse était encore vêtue. Que l’eau avait empesé le t-shirt, épousant trop près les courbes de ce corps svelte et androgyne. Pas une parole ne sortit de leurs bouches entrouvertes. Tandis que l’eau continuait d’alourdir ses vêtements, Liléa s’avança, saisit la taille de sa partenaire et glissa sa bouche dans le cou tant convoité. Elle y posa le plus voyou des baisers, laissant courir ses lèvres tout du long, remontant jusqu’à l’oreille pour mieux redescendre dans le creux de l’épaule. La respiration hachée de Nicola, due à l’eau et au baiser de sa compagne de douche, devint plus rauque et son souffle plus haletant. Ce baiser la troublait plus qu’elle ne l’aurait imaginé. Contrairement à elle, son corps, lui, ne se posait pas de questions. Il se tendait, parcouru de légers tremblements. Les doigts agiles sur sa peau parcourue de frissons. L’eau permettait aux mains de Liléa de glisser parfaitement sur le corps de celle qui avait mis ses sens en émoi. Elle continuait de promener sa bouche aux abords de l’épaule offerte, sa langue ainsi que ses dents titillant le cou gracile qui se tendait vers elle dans une soumission entendue. Une de ses mains se posa sur le sein gonflé de désir, et le téton instantanément s’érigea sous la caresse. Prisonnier des deux doigts, il devint encore plus sensible. La bouche se fit plus pressante ...