1. Le roi René (1)


    Datte: 07/10/2018, Catégories: BDSM / Fétichisme

    ... du breuvage est telle qu’elle exacerbe les sens et titille déjà la libido. La recette est secrète, mais efficace. Aphrodisiaque au possible, il suffit d’un seul verre pour que toute l’assemblée se détende. Bien entendu, si un convive demande un autre apéritif, il sera immédiatement exaucé. Le repas débute par une entrée qui, pour ce soir, s’avère être une tourte alsacienne, laquelle est servie accompagnée d’un merveilleux « Riesling », tout droit sorti de la cave bien achalandée de René. Les langues se délient et avec l’estomac qui se rempli, les uns et les autres commencent à converser sur des sujets bien différents de ceux que l’on pourrait imaginer dans pareille soirée. Les uns parlent de leurs petites manies pour gagner de l’argent, les autres rient de tout et de rien et les plats se succèdent, les verres de vin fin aussi. Puis, l’heure du digestif approche à grands pas, alors que la table est desservie par les femmes de service comme invisibles aux yeux de tous. Quand le café est versé, c’est Monsieur René qui se lève, fait le tour de la table, la rose rouge entre ses doigts. Tous ou presque savent que celle devant qui il posera la fleur, sera l’élue de la soirée et qu’elle aura l’insigne honneur de débuter la fête. Plus personne ne bouge, les regards se sont arrêtés, les yeux dans le vide, le cœur battant, les dames présentes retiennent leur souffle. Le maître de cérémonie va sans bruit dans le dos des invités, personne n’ose regarder où il se trouve. Il fait ce ...
    ... soir un premier passage, la rose entre ses doigts ne tremble pas. Il revient sur ses pas et il stoppe sa marche silencieuse derrière une jolie brunette d’environ trente ans. — oooOOooo — Début d’une soirée douce : Elle, c’est Claude une jolie provinciale venue avec son mari Michel pour une sortie parisienne, avec un autre couple d’amis. La tête rouge de la fleur, viens lentement remonter le long de l’épaule de la dame, sans vraiment l’effleurer, juste à quelques centimètres de la peau mate de la femme. Les pétales, couleur sang, touchent enfin le menton de l’élue et la tige appuie légèrement, sans à coup sûr le bas du visage. Elle se sent rougir jusqu’à la racine des cheveux, le teint écarlate fait sourire son mari Michel, plus aguerri qu’elle, à la façon de procéder du Maître. Tous les regards convergent vers cette femme qui est maintenant clairement désignée et déjà le roi de la nuit lui a pris délicatement le poignet. Il tire doucement sur ce bras et oblige, sans faire mal, cette Claude à se lever, l’enlace et leurs lèvres se soudent. Elle répond à ce baiser qui lui est imposé d’une si douce manière. Bien entendu, son compagnon l’avait avertie que cela pouvait arriver, mais elle n’y avait sur l’instant, prêté aucune attention particulière. Là, ce n’est plus du tout pareil et pour sa première apparition dans l’antre des nuits chaudes de Versailles, la voici à la place d’honneur. Honneur, enfin si l’on veut, elle aurait préféré la discrétion plus légitime des prémices du ...
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