Le roi René (1)
Datte: 07/10/2018,
Catégories:
BDSM / Fétichisme
La présentation : La jeune fille blonde se met en devoir de dresser la table, comme le lui a demandé le Maître de maison. Dans l’immense salle du château, aux murs tapissés de tentures rouge sombre, une table très spéciale trône là. Elle prend toute la largeur de la pièce, elle doit bien faire six bons mètres de longueur et deux de large. Le Maître a dit : — Douze assiettes reparties sur toute la longueur, et une en bout de table. Il veut aussi que les espaces entre chacun des couverts soient équitablement répartis. Puis, il désire une assiette blanche alternant avec une de couleur rose, la première blanche étant celle du bout de la tablée. Elle dépose donc selon les vœux du seigneur les assiettes, puis les couverts, et finit par les verres. Un pour l’eau, un pour le vin, une coupe pour le champagne, le dernier pour les digestifs. Chaque convive a une serviette de tissu qu’elle s’est chargée de plier de manière différente en fonction de la couleur des assiettes. Pour les roses, elle a fait une sorte de cœur, les blanches, quant à elle, seront garnies d’un accordéon plus simple. Elle se recule un peu et jette un regard sur la table pour mesurer le résultat de ses efforts. Elle le trouve plutôt satisfaisant et entreprend maintenant de débuter la décoration. En premier lieu, les centres de tables fleuris, livrés par le fleuriste du coin qui vient chaque vendredi matin. Dans un vase qu’elle place devant l’assiette seule en bout de table, une seule rose. Elle est belle, et son ...
... rouge accroche le regard. Ce positionnement est un mystère pour elle, mais c’est ainsi que Monsieur René lui a dit de faire, alors sans aucun état d’âme, elle fait ce qu’on lui a demandé. Ce boulot, elle l’exécute trois fois par semaine les, vendredi, samedi et dimanche soir. Pour cela, le patron se montre généreux et elle ne veut pas risquer de perdre cette importante source de revenus. Voilà, c’est fini, d’un dernier regard, elle inspecte la salle pour voir si tout est bien en place. Sur la table où tous les convives vont dîner l’un à côté de l’autre et non pas en vis-à-vis, elle a bien compris que chaque assiette montre clairement le sexe des invités. Un homme, une femme et ceci jusqu’au bout de la longue tablée. Face à celle-ci, une sorte d’estrade avec trois marches de bois vernis qui permettent d’y accéder. Quelques instruments en bois également dont elle ne détermine nullement l’usage, et sur le mur au fond de cette estrade, des anneaux sont fixés solidement. Partout de grands divans moelleux sur lesquels elle s’est parfois assise. Elle sait pour cela qu’ils sont d’un confort inégalable, elle n’en a jamais vu d’aussi grands, d’aussi profonds. Dans un autre coin de l’estrade, une sorte d’étal recouvert lui aussi d’un velours rouge sur lequel traînent des chaînes. Les maillons de celles-ci sont brillants comme si quelqu’un les avait polis, lustrés. Lajeune femme se dirige vers la porte, ouvre celle-ci et juste avant de quitter la pièce, elle lance un dernier regard sur son ...