les Amazones - Épisode 4 - Histoires de Sexe

les Amazones - Épisode 4

... sur moi. Il m’a déchiré de ses griffes. Je… je… Maureen, fascinée, est en train de passer un doigt sur une longue cicatrice, des stries qui s’étalent sur une partie de ma poitrine. On dirait des scarifications rituelles. Seigneur, je ne les avais pas en entrant ! — C’est la trace du jaguar. Il marque ainsi son territoire. Tu lui appartiens et il t’appartient désormais. Elle se retourne aussitôt vers ses compagnes et leur dit quelques mots dans leur dialecte étrange. C’est une explosion de joie. Maureen rayonne. — Les esprits de la forêt sont avec toi. Le jaguar est le symbole de la fertilité. Il t’a choisi. Son esprit et sa force t’accompagnent. Tu es bien celui que nous attendions. Toutes ces femmes seront honorées de t’avoir en elles. Tu pourras tout leur demander. Tu pourras même choisir n’importe quelle femme du village si cela te chante. Debout, tu dois reprendre des forces. Manger et dormir. Tu aurais pu mourir, mais tu as surmonté cette épreuve. J’en suis heureuse. Ainsi fut fait. Le lendemain, je me sentais mieux. Et je commençais à abattre du bel ouvrage. Je me souviens encore de la première femme que j’ai honorée. Maureen m’avait dit que c’était la plus belle du village. Pourtant, je ne vis qu’une fille courtaude et trapue, solide, mais sans grâce. Il est vrai qu’elle y mit du cœur et me ...

... laissa les couilles vidées. — Maureen, je m’attendais à une déesse et je n’ai vu qu’une paysanne !— La beauté n’est pas que physique. Chez nous, une belle femme est d’abord une femme travailleuse qui sait entretenir son champ et peut nourrir le groupe.— Et les guerrières ? Où sont-elles ? Je vois surtout des femmes qui jardinent et récoltent.— La guerre est réservée aux jeunes. Ce n’est que lorsqu’elles ont abattu un ennemi qu’elles peuvent être déflorées et s’unir à un homme. Le plus grand des honneurs est de se donner à un captif choisi pour sa force et son courage. Tu peux te sentir honoré de ce qui s’est passé hier.— Vous ne passez pas le temps à vous battre. Et vous n’aurez jamais assez de captifs. Alors, comment faites-vous pour engendrer ?— Sois patient, tu le verras bientôt. oooOooo Les cloches du monastère retentirent pour les Matines. Bientôt le cloître et les couloirs retentiraient des pas des moines partant à l’office. Le Père supérieur reposa encore une fois les feuilles manuscrites. Maintenant, l’affaire devenait plus sérieuse. En frayant avec ces païennes, le Frère avait touché à la sorcellerie. La Sainte Inquisition, contrairement à ce que les ignorants colportaient, en faisait généralement peu de cas, mais cela serait quand même source de tracas si ça venait à se savoir. À suivre.