1. L'héritier de Protée (2)


    Datte: 09/10/2018, Catégories: Divers,

    ... mon visage. Je regarde le miroir… Et c’est bien elle que je vois, plus la moindre trace de Gautier jeune ou vieux dans cette image. C’est bien le reflet d’une superbe jeune femme blonde qui me regarde avec étonnement. Enfin, non, JE me regarde avec étonnement. Je baisse les yeux et vois deux bosses sous ma chemise. Lentement, presque en tremblant, je la déboutonne, l’ouvre et découvre deux seins magnifiques que j’effleure avec appréhension. Oh ! C’est sensible ! C’est doux, c’est chaud, et j’éprouve des fourmillements dans mon bas-ventre… avec le sentiment d’une absence. Mon bas-ventre… Je veux voir ça ! Je fais sauter les boutons, tombe le pantalon… et découvre un pubis parfaitement épilé, sans la moindre trace de l’organe qui m’a accompagné durant soixante-quinze ans. L’idée me traverse que mon «modèle» à ses vingt-cinq ans a soigneusement éliminé sa pilosité naturelle. Avec hésitation, je pose ma main sur l’emplacement nu, générant un frisson. J’éprouve un sentiment inconnu quelque part au plus profond de moi, quelque chose comme quand on est mal essuyé dans l’entrejambe au sortir du bain et qu’il reste des traces d’humidité. Je descends ma main, je sursaute ! J’ai touché le point sensible ce qui m’a fait comme une décharge électrique. J’y reviens, fais aller doucement ma main sur ce point qui ne m’est pas inconnu lorsque je faisais l’amour avec ma femme, mais donc la violence de réaction me déconcerte. Des ondes de chaleur me parcourent à chaque mouvement. Je laisse ...
    ... descendre ma main, à la découverte de ma nouvelle intimité. Un doigt puis deux s’insinuent dans la fente. Mon Dieu, c’est détrempé ! Je les pousse un peu plus loin, un peu à l’intérieur m’arrachant de nouveaux frissons et des gémissements sans que je puisse les contrôler. Sans m’en rendre compte, j’ai accéléré la cadence et l’amplitude de mes caresses, submergé par ce flot de sensations nouvelles. Soudain, un spasme violent me secoue, une décharge me traverse, me fait vibrer pendant de longues secondes à l’issue desquelles je retombe anéanti sur le fauteuil. Oh mon Dieu ! J’ai joui ! C’est à la fois différent et intense de ce que j’ai connu en tant qu’homme, mais quel plaisir ! Je reprends mon souffle et… j’en veux encore, j’en veux davantage. Je sens confusément que toute mon intimité crie son désir d’être remplie, comblée… ukvuiiah J’ai presque honte car je viens subitement de penser à ce concombre dans le frigo… Tant pis, j’ai trop envie ! L’objet sorti du bac à légume, je me remets sur le fauteuil et introduit timidement le bout dans mon vagin. Dans mon vagin… ça fait bizarre de s’exprimer comme çà. C’est froid. Et flute ! Je le pousse légèrement en moi, j’en ai de nouveaux frémissements. Chaque centimètre gagné me génère des spasmes. Je me sens écartelé par ce machin d’une taille respectable. Je ne peux m’empêcher de l’autre main de caresser mon clitoris. Et puis je sens comme une butée. Je ne sais pas quelle longueur j’ai inséré et je m’en fiche ! L’instinct me commande ...