Pas à pas - Histoires de Sexe

Pas à pas

... mon ventre et le porta à sa bouche. — C’est bizarre, il n’a pas tout à fait le même goût que le mien. Nous avons continué à nous caresser, à explorer nos corps, à nous embrasser. Nous avons recommencé à nous sucer, mais sans aller jusqu’à l’éjaculation. C’est dans cette posture que Stéphanie nous surprit. Elle entra dans une rage folle, nous traitant de « pédés », d’« obsédés », de « gros dégueulasses »… Je me trouvais dans la situation la plus déplaisante que je connaisse : au milieu d’un conflit dont j’étais la source. Que Stéphanie, qui revenait de la ville, soit encore habillée et moi nu n’avait aucune importance, la nudité ne constituant pas pour moi un avilissement ou une humiliation. — Ma chérie, supplia bêtement Gérard, ce n’est pas ce que tu crois.— Tu me prends pour une conne ?— Stéphanie, dis-je, ce que tu as vu, c’est moi qui l’ai provoqué. Je suis bisexuel et j’ai trouvé ton copain, tout comme toi, particulièrement séduisant.— Et tu veux qu’il vire sa cuti… Je n’ai pas envie d’un travelo dans mon pieu !— Non, je t’assure. Ce n’est pas parce que j’ai passé quelques moments avec lui qu’il va te délaisser. Tu veux vérifier ? Je vous laisse.— Non, tu restes. OK, tu es bi, et mon mec me baisera toujours aussi bien ?— Oui.— Alors vous allez me baiser tous les deux. Gérard regarda sa copine avec des yeux exorbités. Il restait sans voix, tout en montrant qu’il n’était pas d’accord. Moi-même je n’étais pas très à l’aise, pris à mon piège, me retrouvant l’amant de l’homme ...

... et l’esclave de la femme. De toute façon, la décision ne me revenait pas : si je devais baiser Stéphanie pour apaiser son ire et que Gérard l’accepte, je pouvais bien me sacrifier. Un sacrifice bien doux. — Ce n’est pas négociable, dit Stéphanie en se déshabillant. Une fois nue, c’est vers moi qu’elle se dirigea. Elle m’embrassa à pleine bouche et prit ma queue en main en disant : — Alors, cette queue de sodomite, elle peut bander pour une femme ? Oh, on dirait. Tiens, viens là, toi la pédale apprentie, voir si tu peux également bander pour ta femme. Elle nous branla avec vigueur, nous suça alternativement. Au moment où nous étions sur le point de jouir, elle arrêta tout et nous dit : — Eh bien, finissez-vous vous-mêmes.— Quoi ?— Tu as très bien compris : vous vous sucez l’un l’autre, et surtout vous avalez. Vous ne recrachez rien. Je pris en bouche le sexe bandé de Gérard qui éjacula immédiatement. J’avalai la totalité de sa semence. Il prit mon sexe en bouche avec un certain malaise, provoqué certainement par la présence de sa copine. Lorsque j’éjaculai, bravement il prit mon jus en bouche ; lorsqu’il voulut avaler, il manqua de s’étrangler. Il recracha une partie de mon sperme. — Bon, déclara Stéphanie arbitrant cette épreuve comme Thémis la déesse de la justice, je vais être clémente. Je dirai que l’épreuve est réussie, mais peut mieux faire. On verra la prochaine fois.— Comment ça, la prochaine fois… dit Gérard affolé, quelle prochaine fois ?— Mon chéri, tu ne crois pas ...